Maxi Cuisine

LES PLUS BEAUX DESSERTS DE NOËL

Si le chocolat est à présent le roi des fêtes de fin d’année, la tradition a mis sur la table d’autres douceurs qui sont encore à l’honneur aujourd’hui…

- Par Lise Lafitte

Recettes de gâteaux de fêtes féeriques et indémodabl­es

Le réveillon est l’occasion de redécouvri­r des recettes qui se partagent en famille et qui réconforte­nt quand il fait froid. Et, bien loin de se limiter à la sempiterne­lle bûche, chaque région possède ses secrets culinaires qui font des desserts une richesse à savourer et, parfois, un rituel ancestral à faire perdurer, comme une transmissi­on qui passe par l’assiette…

Un tour du monde en gâteaux

Chaque pays possède sa manière de célébrer Noël, avec des desserts qui donnent envie de voyager pour les goûter ! Les recettes de pains se déclinent souvent selon des références bibliques : le stollen en Allemagne, avec ses fruits secs et confits, le pan de Pascua au Chili, le piernik en Pologne, sorte de pain d’épices rempli de confiture de prunes fermentées, ou le bolo rei portugais. Certains gâteaux, qui prennent la forme d’un roulé, se rapprochen­t de notre bûche nationale, comme le banketstaa­f hollandais, fourré à la pâte d’amandes, ou le beigli hongrois, à base de pavot et de noix. Dans un format qui se prête au partage, les biscuits font partie des incontourn­ables : les kulkuls en Inde, les mantecados espagnols, les melomakaro­nas et kourabiede­s grecs, dont on préfère se régaler que de prononcer leur nom.

La tradition des 13 desserts provençaux

Il suffit d’aller passer Noël en Provence pour découvrir que la bûche n’est pas parvenue à faire de l’ombre à la table soigneusem­ent dressée où trônent treize desserts le soir du réveillon. Une tradition issue d’un rite religieux censé représente­r la Cène, le dernier repas du Christ avec ses douze apôtres. La table, couverte de trois nappes blanches, représenta­nt la Sainte Trinité, devient une scène culinaire où règne au centre une fougasse à l’huile d’olive, symbolisan­t le Christ, et entourée des quatre mendiants incarnant les ordres religieux : les noix ou noisettes pour les augustins, les amandes pour les carmes, les figues sèches pour les franciscai­ns et les raisins secs pour les dominicain­s. Dans le plus beau plat de la maison, on dépose des dattes, indiquant que le Christ est venu d’orient. On trouve également les deux nougats, blanc et noir, le bien et le mal. Pour le reste de la liste des desserts, chaque endroit possède ses spécificit­és. On trouvera ainsi des fruits frais, comme les oranges, les mandarines, les pommes ou les poires d’hiver. Les calissons d’aix, la pâte de coings de la région de Carpentras, la confiture de pastèque, les prunes séchées de Brignoles peuvent être aussi présents… Le tout est accompagné de vin cuit. Et la tradition veut que les convives goûtent et se partagent chacun une petite quantité de ces treize desserts pour se porter chance pour l’année à venir.

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