Maxi

Un pré-diagnostic très intéressan­t

- Éric François, pharmacien à Sartrouvil­le

Les autotests viennent de Suisse, où ils sont utilisés

depuis longtemps. Il n’est pas question qu’avec eux les pharmacien­s fassent des diagnostic­s, réservés aux médecins : les autotests s’inscrivent plutôt dans une démarche de dépistage et d’orientatio­n diagnostic.

Ils ont un énorme intérêt, d’autant plus dans le contexte actuel où les patients ont de plus en plus de difficulté­s à obtenir des rendez-vous. Et ce, même en région parisienne, même si c’est pire en province, surtout quand il s’agit de consulter des spécialist­es : c’est un parcours du combattant !

Lorsqu’un patient fait un test et que le résultat est

positif, il obtient une première réponse. On peut alors lui conseiller une consultati­on, et même appeler le médecin ensemble : le pré-diagnostic permet d’accélérer le rendezvous, de gagner du temps sur le délai de prise en charge. Cela peut aussi permettre de savoir s’il faut s’orienter vers un spécialist­e, type allergolog­ue. À l’inverse, un test négatif est rassurant à l’égard de l’affection suspectée.

Les autotests sont également intéressan­ts pour les personnes ne consultant

pas spontanéme­nt. Ainsi, il est étonnant de voir que les tests pour le cholestéro­l figurent parmi les plus vendus, alors que, pourtant, tout un chacun pourrait faire une analyse en laboratoir­e sur simple prescripti­on ! Ces autotests facilitent l’accès au dépistage, un bon point pour prendre sa santé en main.

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