Maxi

˝ J’évite de parcourir des kilomètres en voiture ˝

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Mes grands-parents étaient agriculteu­rs dans la Drôme et, chaque été, leur région d’habitude si calme était envahie de touristes. Cela perturbait le bon fonctionne­ment de leur ferme : il y avait souvent des restrictio­ns d’eau, du coup, ils ne pouvaient plus arroser ! Je me souviens aussi très bien des bouchons, des villes qui doublaient leur population, des camping-cars qui laissaient parfois des sacs de déchets n’importe où. Je pense que tout cela m’a rendue sensible à la protection de l’environnem­ent ainsi qu’au respect de la faune et de la flore. D’ailleurs, dans ma vie quotidienn­e, je veille à ne pas gaspiller, à économiser l’eau et l’électricit­é, etc. C’est donc naturellem­ent que j’ai appliqué ces principes à mes vacances. Pour les hébergemen­ts, je privilégie les gîtes d’étape ou les séjours à la ferme, car c’est un vrai moyen pour les agriculteu­rs d’arrondir leurs fins de mois. Je fais mes courses chez les petits producteur­s, sur les marchés, dans les épiceries locales pour soutenir les commerces du coin. De même, je suis partie trois fois de suite en Écosse et, à chaque séjour, je n’ai pas voulu parcourir des kilomètres : plutôt que de visiter plein d’endroits, je préfère rester dans le même village, quitte à refaire plusieurs fois les mêmes balades. De cette façon, je rencontre facilement les personnes qui habitent les environs : à force de les croiser, j’engage la conversati­on avec l’épicier, l’infirmière… qui m’invitent à partager un café avec eux ! L’année dernière, avec mon fils de 14 ans, je suis partie dans le Pays de Galles faire du wwoofing, c’est-à-dire travailler dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert. Chaque matin, pendant quatre heures, nous désherbion­s un terrain et coupions du bois. Rien de trop exténuant, d’autant que nos après-midi étaient libres, ce qui nous a permis de découvrir la région. Nous avons partagé tout le quotidien de la famille qui nous accueillai­t : repas, balades, visites chez leurs proches, pauses thé en fin de journée… C’était formidable ! Cette formule, moins chère que des vacances classiques, nous a permis de faire un séjour culturel et linguistiq­ue particuliè­rement agréable !

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