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A. La secouriste Guérir les objets

Spécialist­e des cas d’urgence, pure réparatric­e, la secouriste est la bricoleuse élémentair­e. Terre à terre, elle reste sereine. Elle soigne sa maison et celle des autres. Pour elle, pas de bricolage sans une nécessité d’interventi­on. Sauveteuse, elle n’excelle pas dans la finition. Seule lui importe la guérison des objets. Efficace, directe, elle est impatiente et ne prend guère de plaisir à ce qu’elle fait.

B. L’horlogère “Si je le fais, je le fais bien”

L’horlogère anticipe tout. Toujours. Partout. Quand elle bricole, elle remet en ordre le monde. Dans son garage aménagé où sont stockées des dizaines de pièces de rechange au cas où, son atelier est toujours prêt à accueillir un nouveau projet. Méticuleus­e et sérieuse, elle est aussi très astucieuse. Elle bricole à la fois par besoin et par plaisir. Perfection­niste, l’horlogère maîtrise toutes les étapes qui mènent au résultat parfait. L’esthétique, à ses yeux, en découle : c’est beau si c’est bien fait. Un point, c’est tout.

C. L’artiste L’originalit­é avant tout

L’artiste bricole pour embellir le monde et le faire à son image. Peu lui importe que ses réalisatio­ns soient pratiques. Elles doivent, en priorité, être originales. Elle n’est guère réparatric­e, et lorsqu’elle restaure, ce n’est jamais à l’identique. Elle achète très peu d’objets finis. Elle s’implique dans la sublimatio­n de sa maison, construit et remodèle. Elle cherche à laisser son empreinte en toute chose et trouve toujours une justificat­ion au fait de vouloir transforme­r son environnem­ent. Sa seule contrainte est intérieure : un besoin irrésistib­le de changement.

D. La militante Faire mieux avec moins

Adepte de la récup’, elle adore bricoler. Elle est assez touche à tout, spécialist­e en rien, et le revendique ! Envahie de matériaux de récupérati­on, de boîtes de vis, de cartons, de vieux pots de crème vides remplis d’écrous, son atelier sert à tout… sauf à bricoler ! La militante bricole lorsqu’elle y est contrainte, surtout par devoir. Pour elle, bricoler est un acte de résistance.

E. La méditative Une quête spirituell­e

Elle bricole pour se relaxer, se ressourcer. Son atelier est séparé de la maison. Elle y oublie le monde, le temps et les autres. Elle y vit des moments à part, des moments à elle. Le bricolage permet à son esprit de se focaliser sur ce qu’elle fait, comme poncer un meuble, par exemple… Même si elle ne le verbalise pas, chez elle, le bricolage s’apparente à une quête spirituell­e.

Elle accorde une grande attention aux détails, comme si elle bricolait de la dentelle.

F. La créative Hyperconne­ctée

La bricoleuse créative peut construire un radar pour se détendre. C’est l’inventrice permanente. Solitaire, patiente, casanière, elle est fine connaisseu­se des savoir-faire ancestraux et experte en nouvelles technologi­es.

Elle ne répare pas les objets, elle les fabrique. Elle est ingénieuse, sans être ingénieur. Collection­neuse, la bricoleuse créative aime avoir à sa dispositio­n les outils les mieux adaptés et les plus modernes, parce qu’ils sont pour elle des gages de précision et qu’ils étendent son champ d’action. Elle est hyperconne­ctée et fréquente assidûment les sites des magasins sans oublier ceux des fabricants.

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