Bien aérer en toute saison !
On pense que l’air de la maison est moins pollué que dehors. Or, il l’est au moins deux fois plus.
En cause, la présence constante de composés organiques volatils, polluants chimiques provenant des matériaux de construction, meubles, peintures, produits d’entretien ou cosmétiques (vernis, déodorants, laques), appareils de chauffage et cuisson et, bien sûr, de la fumée de tabac.
Ces polluants agressent les muqueuses oculaires, ORL et pulmonaires : ils provoquent des irritations des yeux, de la gorge, une toux, parfois des irritations de la peau ou de l’eczéma. Une exposition importante peut donner des maux de tête. À force, cette pollution intérieure peut favoriser des allergies respiratoires ou les aggraver.
On ouvre moins les fenêtres en automne et en hiver. Or, la règle d’or pour vous préserver le plus possible, c’est d’aérer matin et soir, et lors d’activités polluantes : cuisine, ménage, usage de parfums d’intérieur. Éteignez le radiateur sous la fenêtre, et ouvrez-la 5 à 10 minutes.
Les purificateurs d’air ne dispensent pas d’aérer !
Ils peuvent être utiles en complément, notamment pour des personnes vulnérables, allergiques ou avec une maladie respiratoire. Optez pour un modèle avec plusieurs filtres (HEPA à particules, à charbon actif), qui piège les polluants intérieurs sans en générer. * Membre du conseil scientifique de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur.