MÉDECINE NATURELLE Mieux digérer avec l’homéopathie
Voici la réponse à des soucis digestifs pour lesquels les petits granules blancs se révèlent efficaces. Toutefois, un diagnostic médical reste absolument indispensable.
En cas de flatulences et de ballonnements
Les flatulences sont liées à la formation de gaz au niveau du côlon. Ce processus tout à fait normal s’explique par la fermentation bactérienne du bol alimentaire. Les aliments riches en fibres et en sucres provoquent plus de gaz que d’autres. Chez les personnes sensibles, leur digestion peut s’accompagner de ballonnements plus ou moins douloureux et d’émissions de gaz parfois malodorants. En homéopathie, les remèdes sont choisis en fonction de la localisation de ces ballonnements. China 7 CH : en cas de flatulence de tout l’abdomen avec fatigue intense. Carbo vegetabilis 5 CH : en cas de flatulence sus-ombilicale (au-dessus du nombril), avec douleur abdominale et fatigue intense. Lycopodium 7 CH : en cas de flatulence sous-ombilicale aggravée après avoir mangé et accompagnée d’importantes émissions de gaz. Asa foetida 5 CH : en cas d’aérophagie pouvant provoquer une constriction thoracique avec gêne respiratoire. Argentum nitricum 7 CH : l’aérophagie s’accompagne d’éructations aggravées par les sucreries et par la précipitation. Bryonia 5 CH : les flatulences s’accompagnent de constipation et du besoin de boire de grandes quantités d’eau. Sepia 7 CH : en cas de pesanteur aggravée debout ou à genoux, avec un désintérêt alimentaire, sauf pour les aliments vinaigrés. Nux vomica 5 CH : l’abdomen est dilaté, obligeant le sujet à desserrer sa ceinture, les selles semblent « en ressort » (elles retournent en arrière après l’effort d’expulsion) et la constipation peut s’accompagner d’hémorroïdes. Nux moschata 7 CH : pour le sujet somnolent, avec distension abdominale, sécheresse des muqueuses et constipation. Le simple fait de laisser tremper les légumineuses (fèves, pois cassés, haricots…) pendant toute une nuit dans l’eau, avant de les faire cuire lentement à petit feu, réduit leur effet gazogène. Les associer le plus possible à des graines aromatiques, comme le fenouil, le cumin, le carvi, l’anis, qui sont stomachiques, c’est-àdire qu’ils réduisent les gaz.
En cas d’hyperacidité
Excès d’alcool, de café ou de tabac, stress, prise de certains médicaments ou intoxication : l’estomac peut se défendre en produisant plus d’acide. À moins que vous n’ayez naturellement tendance à en produire trop ? Quelle que soit la cause, les désagréments sont les mêmes : brûlures d’estomac, douleurs dans la poitrine, dyspepsie. Hyperacidité liée à une intoxication. Nux vomica 5 CH : dans tous les cas d’intoxication. Isothérapique du toxique 5 CH : si l’intoxication est récente. Isothérapique du toxique 15 CH : si elle est ancienne. Hyperacidité liée au stress. Argentum nitricum 9 à 15 CH : pour un sujet agité, hyperactif, toujours pressé. Nux vomica 15 CH : pour un sujet actif, mais sédentaire. Ignatia 15 CH : pour un sujet stressé et paradoxal. Hyperacidité physiologique. Muriaticum acidum 5 CH : dans tous les cas d’hyperacidité gastrique. Graphites 5 CH : si vous êtes plutôt gras, corpulent, fri- leux, avec des dermatoses suintantes et une hyperacidité gastrique. Capsicum 5 CH : en cas de brûlures aiguës. Iris versicolor 5 CH : si le tube digestif brûle. Hyperacidité médicamenteuse. Nux vomica 5 CH : tous les cas. À LIRE : Plus jamais mal au ventre grâce à l’homéopathie, d’AlbertClaude Quemoun, éd. Leduc.s.