Les jouets, c’est du sérieux !
Nos chers petits n’ont pas besoin de beaucoup de jouets, mais il faut bien les choisir. Qu’en font-ils? Promenade dans un monde où l’on apprend à devenir grand.
Nous pensons parfois que les enfants qui nous entourent ont trop de jouets. D’autant qu’ils pourraient, croit-on, jouer avec n’importe quoi. Le jouet n’est cependant pas une invention de notre société de consommation. Dans l’Antiquité, on fabriquait des hochets, toupies, yo-yo, poupées, dînettes, objets à tirer… Aujourd’hui encore, les jouets se répartissent en trois catégories, suivant les stades du développement de l’enfant: jusqu’à 2 ans, ils permettent de stimuler les sens (sons, matières, couleurs, formes…) et la motricité (grimper, traîner, attraper…). Les jouets pour les 2 à 6 ans servent plutôt à imiter le monde des adultes (poupées, dînettes, voitures…). Puis à partir de 7 ans, les premiers jeux de société favorisent l’assimilation des règles communes.
S’amuser pour s’épanouir
Jouer est donc une affaire sérieuse qui nécessite de bons « outils ». Le but immédiat du jeu est le plaisir, mais c’est aussi la meilleure ma- nière d’apprendre. De plus en plus d’études le prouvent. Par exemple, lorsque les enfants se sont amusés pendant la récréation, ils reviennent en classe plus attentifs et plus rapides en lecture ou en maths. D’où l’importance de laisser le temps aux enfants de jouer en restreignant le temps passé devant les écrans ou en limitant les activités organisées. Jouer, ce n’est jamais du temps perdu. Il faudrait interrompre le moins possible leurs divertissements. S’il faut faire place nette, mieux vaut ne pas déranger la mise en scène souvent complexe de leurs jouets (construction, reproduction d’un lieu, mise en situation de figurines, installation de poupées…), pour qu’ils puissent poursuivre leur activité le moment venu.