Que faire si…
En famille, en couple, entre amis… Il y a toujours des solutions aux petits soucis de la vie. Maxi vous donne les bons conseils. Cela vous joue des tours dans vos relations avec les autres… Voici comment travailler ce point faible.
Des enfants qui traînent le matin avant de partir, une trop longue file d’attente, un collègue qui ne vous a pas rendu un dossier, un ami qui arrive en retard… La patience n’est pas votre fort et vous le faites vite savoir ! Frustration, colère, votre manque de patience engendre rapidement de l’énervement et vous empêche de profiter de l’instant présent. Par ailleurs, plus vous ruminez, plus vous faites peser votre stress grandissant sur les autres et obtenez encore moins ce que vous souhaitiez au départ. En amour, en famille comme au travail, cette pression inconsciente sur les autres peut distendre vos relations. Peutêtre en faites-vous déjà les frais ? Bonne nouvelle : la patience peut toujours se travailler ! Premièrement, vous devez admettre combien il est difficile de vouloir que les choses aillent plus vite alors que vous ne maîtrisez pas entièrement la situation. Vous ne pouvez pas obliger les autres à adopter le même rythme que vous : c’est donc à vous de vous repositionner pour apprendre à lâcher prise. Lorsque vous sentez la colère ou la frustration vous gagner, demandez-vous aussitôt à quoi cela va servir de vous énerver davantage. Allez-vous réellement gagner du temps ? Vous l’avez sûrement déjà expérimenté : crier sur votre adolescent ne l’incitera sûrement pas à vider le lave-vaisselle plus rapidement. Idem pour le collègue un peu lent. De votre côté, vous vous sentirez encore plus mal. Adoptez plutôt un mode de discussion franc : « J’aimerais que tu puisses effectuer cette tâche dans l’heure qui vient » ; « Peux-tu me rendre ce dossier avant 12 heures pour que je puisse avancer de mon côté ? Sans quoi, je suis bloquée pour travailler. » En attendant, changez de tâche pour éviter de focaliser sur cette attente. Connectez-vous à autre chose : sortez prendre l’air si besoin pour évacuer votre tension. Apprenez aussi à vous mettre à la place de l’autre : ses priorités ne sont sûrement pas les mêmes que les vôtres. Et si vous lui donniez un coup de main pour l’aider à avancer plus vite sur ce que vous lui demandez ? Trouvez aussi des astuces pour contrer votre point faible. Vous détestez attendre à la caisse ? Adoptez le « drive » pour faire vos courses. Déléguez dès que possible à vos parents, votre mari, une amie… en échange d’autres services.
nous. » Insistez bien sur le fait que vous êtes toujours là pour elle, mais que vous avez le sentiment de ne plus avoir les clés nécessaires pour l’aider davantage. Peut-être serait-il préférable qu’elle aille voir un professionnel qui porterait un regard différent et objectif sur ses problèmes ? L’amitié, si elle a un fort pouvoir de guérison, ne peut cependant pas se substituer à une véritable thérapie. Vous retrouveriez ainsi une vraie relation amicale comme vous aviez auparavant, faite de confidences, de partage, sans jugement. Une relation plus saine, équilibrée et épanouissante pour chacune d’entre vous. Une fois cette mise au point effectuée, la balle est ensuite dans le camp de votre amie : tout dépend en effet de sa capacité à entendre ce que vous cherchez à lui dire et à savoir se repositionner pour conserver votre amitié.