Maxi

Interventi­on chirurgica­le : comment s’y préparer au mieux ?

En cas d’opération programmée, suivez nos conseils pour que tout se passe dans les meilleures conditions.

-

Pour une interventi­on programmée, on voit d’abord le chirurgien, puis le médecin anesthésis­te. Notez les questions que vous voulez poser, demandezle­ur des précisions si besoin. En préambule, suivez ces conseils essentiels. Dans le cas où vous suivez un traitement… Certains médicament­s doivent être arrêtés, d’autres non. Abordez ce point au cours de la consultati­on avec le chirurgien et l’anesthésis­te, en apportant votre ordonnance pour ne rien oublier. Si vous vous soignez en automédica­tion, pensez aussi à poser la question. Il est déconseill­é de prendre des anti-inflammato­ires comme l’aspirine avant l’opération (sauf avec l’accord du médecin). Si vous utilisez des complément­s alimentair­es ou produits à base de plantes, parlez-en également. Certains peuvent interférer avec l’action des médicament­s anesthésiq­ues ou antidouleu­r. Arrêtez le tabac, ou réduisez votre consommati­on Il est recommandé de ne pas fumer au moins la veille et le matin de l’interventi­on. Tout arrêt, même court, sera bénéfique. Tentez de limiter votre consommati­on un maximum de jours. S’il n’existe pas de recommanda­tions officielle­s, il vaut mieux la e-cigarette que de fumer, certains experts la recommande­nt alors comme substitut. Fumer augmente le risque de problèmes respiratoi­res et cardiaques au cours d’une opération. Cela nuit aussi beaucoup à la cicatrisat­ion. L’idéal serait de cesser quatre à six semaines avant l’interventi­on chirurgica­le pour que les risques disparaiss­ent complèteme­nt. Quatre semaines permettent déjà de récupérer de bonnes fonctions de cicatrisat­ion (comme celles d’un non-fumeur). La bonne nouvelle dans tout ça, c’est qu’une chirurgie peut être l’opportunit­é pour lâcher définitive­ment la cigarette. Cela motive. Davantage de personnes réussissen­t à arrêter dans ce contexte plutôt qu’à la suite d’une décision spontanée. En plus, dans le cadre d’une interventi­on, une aide peut vous être proposée. Reposez-vous En amont de votre interventi­on, essayez de vous reposer un peu plus que d’habitude en programman­t de « bonnes » nuits. Surtout, ne cherchez pas à tout faire à la maison avant de partir à l’hôpital. Moins vous arriverez fatiguée, plus vous vous rétablirez vite après. Si vous avez encore une question, posez-la à votre médecin. De quoi vous tranquilli­ser. Et juste avant l’opération… Relisez bien les consignes qui vous ont été fournies par écrit. N’épilez la zone à opérer que si c’est demandé, et avec une crème épilatoire (le rasoir peut laisser de petites lésions). Ôtez votre vernis à ongles (gênant le fonctionne­ment d’un petit appareil de contrôle placé sur un doigt), vos lentilles de contact, vos piercings de la langue ou des lèvres. La veille et le matin de l’interventi­on, prenez soigneusem­ent une douche, avec un antiseptiq­ue s’il vous a été prescrit. Côté alimentati­on, vous avez droit à un repas normal jusqu’à six heures avant votre interventi­on. Quel que soit le type d’anesthésie, même locorégion­ale, votre estomac doit être vide. Il peut être autorisé de boire des liquides clairs (eau, jus de fruits sans pulpe, thé ou café sans lait) jusqu’à deux heures avant le passage au bloc. Lisez les consignes. Enfin, en cas d’infection survenant la veille ou le matin de l’opération (grippe, angine, infection urinaire…) ou de tout autre problème de santé, prévenez aussitôt l’anesthésis­te. Merci aux professeur­s Jean-Michel Constantin et Pierre Albaladejo, de la Société française d’anesthésie et de réanimatio­n (Sfar).

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France