Vous êtes témoin d’une scène déplacée, que faire ?
Dans la rue, à l’arrêt du bus, vous voyez un homme suivre une femme, lui tenir des propos agressifs, insultant…
Vous pouvez intervenir
en allant vers la victime, faire comme si vous la connaissiez et aviez rendez-vous : « Excuse-moi d’arriver en retard. Je suis contente de te voir. »
S’il essaie de la bousculer, de la toucher, interpellez les personnes présentes.
Il suffit souvent que quelqu’un intervienne pour que d’autres suivent.
Sur un lieu de travail…
Vous pouvez interpeller l’agresseur :
« Que faites-vous ? », « Qu’avez-vous dit ? » Cette intervention peut le déstabiliser et mettre un terme à son comportement.
Si vous n’avez pas osé intervenir :
ne culpabilisez pas. Vous craignez de perdre votre emploi, ce qui est légitime !
Mais dites néanmoins à la victime :
« J’ai vu ce qu’il s’est passé, c’est anormal. On peut en parler à notre chef, au médecin du travail, à l’inspection du travail… »
Si elle ne veut rien dire, proposez-lui d’avertir la personne la plus à même d’agir. Si elle refuse, n’insistez pas. Notez dans un carnet la date, l’heure, les personnes présentes et les faits, cela pourra lui servir si un jour elle se décide à parler.
Prenez conseil auprès du médecin du travail
ou d’une association de victimes (avft.org) afin de savoir quelles démarches entreprendre, quelle réaction adopter, où trouver de l’aide…
Si vous craignez des pressions
de vos supérieurs ou du collègue agresseur, vous pouvez également envisager de faire une dénonciation anonyme.