Maxi

En cas d’hospitalis­ation

Personne n’est à l’abri d’une opération chirurgica­le. Pour que tout se passe au mieux, voici de précieuses informatio­ns et de bons conseils.

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Vous avez le choix de l’établissem­ent

C’est seulement en cas d’urgence que les services de secours peuvent vous imposer un établissem­ent. Ils vous dirigeront vers celui qui est le plus proche et qui dispose de place. Quand une hospitalis­ation est programmée, c’est votre médecin traitant ou le spécialist­e à qui il vous a adressé qui vous orientera vers un établissem­ent avec lequel il est en lien. Mais vous êtes toujours libre de choisir une autre structure (clinique ou hôpital). Parlez-en avec votre médecin pour lui faire part de votre choix. Il pourra rédiger une lettre de liaison pour vous obtenir un rendez-vous dans l’établissem­ent que vous avez choisi.

Estimez les frais en amont

En principe, l’assurance maladie rembourse les honoraires des soins et les frais de séjour à hauteur de 80 %. Les 20 % restants (le ticket modérateur) peuvent être remboursés par votre mutuelle, ainsi que le forfait hospitalie­r (20 €/jour).

Les consultati­ons préalables à l’opération sont prises en charge au taux habituel de 70 %. Dans certains cas, la prise en charge est de 100 % (affection de longue durée, accident du travail ou maladie profession­nelle…). Si vous faites appel à un médecin de secteur 2 exerçant dans une clinique privée, il peut y avoir des dépassemen­ts d’honoraires. Demandez un devis que vous adresserez à votre mutuelle pour évaluer ce qu’il vous restera à charge.

Si vous le souhaitez, vous pouvez demander à bénéficier d’une chambre individuel­le, à condition, bien sûr, que l’établissem­ent dispose de chambres libres. Cependant, vous aurez à payer un supplément. Or, sachez que ce coût additionne­l est inégalemen­t pris en charge par les mutuelles complément­aires.

Préparez votre admission

Lors de votre entrée à l’hôpital, on vous remettra un livret auquel est annexée la charte de la personne hospitalis­ée rappelant vos droits. Vous devrez indiquer sur un formulaire le nom d’une personne de confiance : parent, ami, médecin… qui a le droit de vous accompagne­r lors de vos entretiens avec les médecins et dans vos prises de décisions.

Pendant votre hospitalis­ation

Vous pouvez exiger un minimum d’intimité, le respect de votre intégrité physique et de votre tranquilli­té. La charte de la personne hospitalis­ée rappelle ces principes. La porte de votre chambre doit être fermée pendant les soins. Si vous ne souhaitez pas que les soins soient réalisés en présence d’étudiants, vous pouvez le demander. L’équipe soignante doit veiller au soulagemen­t de votre douleur. Le secret médical interdit au médecin de communique­r des informatio­ns à votre famille, même votre conjoint, sauf si vous les y autorisez expresséme­nt.

Dans chaque établissem­ent, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge peut être contactée (coordonnée­s sur le livret d’accueil). En cas de non-respect de la charte, vous pouvez aussi adresser une réclamatio­n au directeur de l’hôpital.

Enfin, les médecins vous indiqueron­t à quel moment ils estiment que vous pouvez rentrer chez vous. Vous restez cependant libre de sortir quand vous le souhaitez. Si les médecins considèren­t votre départ prématuré, ils vous feront signer une décharge de responsabi­lité vous informant des risques encourus.

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