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NOS ASTUCES NUTRITION QUI CHANGENT TOUT !

Même quand on n’a pas de kilos à perdre, une alimentati­on saine est notre meilleure assurance santé. Suivez nos conseils de pros pour vous composer l’assiette idéale, à la fois diététique et sympa côté goût.

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Règle no´°1 Variez au maximum

Dans une assiette santé, il faut mettre… de tout, car toutes les catégories d’aliments apportent des nutriments indispensa­bles, y compris les matières grasses ou la viande. Ce ne sont que les déséquilib­res et les excès qui posent problème. Il serait donc dommage de ne consommer que des carottes et des tomates toute l’année. Elles sont intéressan­tes, mais ont un effet protecteur contre le cancer moins marqué que d’autres légumes, comme les choux, l’ail ou la betterave ! Et pour changer des pâtes, on découvre le quinoa, le boulgour ou le riz sauvage.

Règle no°2 Privilégie­z les produits simples et les végétaux

Avant tout, on a intérêt à revenir à une alimentati­on la moins transformé­e possible en misant sur les produits bruts qui arrivent « tels quels » (ou quasiment) sur les étals : fruits (entiers à croquer plutôt que sous forme de jus) et légumes, poissons, viandes (ni panés ni en boulettes), oeufs… On fait donc nos courses en priorité au rayon fruits et légumes, à la boucherie ou à la poissonner­ie, ou au marché. Vous avez l’habitude de choisir une viande ou un poisson et de l’accompagne­r de quelques féculents ou de légumes ? Sans devenir végétarien, il faudrait plutôt inverser la tendance. Le végétal, c’est-à-dire les fruits et légumes, mais aussi les céréales et les légumineus­es, devraient dans l’idéal représente­r plus de la moitié de nos apports, comme chez nos ancêtres lointains. Ils apportent en effet des fibres utiles pour diminuer l’index glycémique des aliments et caler durablemen­t, mais aussi pour avoir un bon transit ou freiner l’absorption du cholestéro­l. C’est aussi dans les végétaux que l’on trouve le plus d’antioxydan­ts anti-âge et de la vitamine C.

Règle no°3 Rééquilibr­ez les acides gras

Pas question de faire la chasse au gras : non seulement il véhicule le goût, mais il est aussi indispensa­ble pour bien huiler notre cerveau ou avoir une belle peau. L’essentiel est de trouver le bon équilibre. Dans notre alimentati­on, le rapport acides gras oméga-6/oméga-3 est, par exemple, beaucoup trop élevé et favorise les phénomènes inflammato­ires du type douleurs articulair­es. C’est souvent le cas notamment chez les amateurs de viande rouge ou si on utilise de l’huile de tournesol en cuisine. Mieux vaut augmenter notre consommati­on d’huiles riches en oméga-3 pour l’assaisonne­ment : colza, noix, lin, cameline… et forcer sur les oléagineux du type noix. Miser aussi sur les oméga-3 présents dans les poissons gras (sardines, saumon…), qui ont les vertus inflammato­ires les plus prononcées, ou suivre le label bleu-blanc-coeur lorsque l’on choisit sa viande ou ses oeufs, car les animaux sont nourris avec des graines de lin. De manière générale, privilégie­z les matières grasses ajoutées d’origine végétale, du type huile d’olive vierge, pour la cuisson, à la place du beurre.

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