Maxi

˝ Pas de sanction pour les mauvaises notes ˝

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Finlande - Anna, 40 ans, 1 enfant

« Notre système scolaire est régulièrem­ent classé parmi les meilleurs du monde.

Son secret : la bienveilla­nce. Jusqu’à 11 ans, les élèves ne sont pas notés. Ensuite, ils sont notés entre 4 et 10 pour qu’il n’y ait pas une trop grande et humiliante différence entre les meilleurs et les moins bons. Dès qu’un élève décroche, il est pris en charge avec compréhens­ion : personne ne lui dit qu’il est mauvais, dernier de la classe, ou autre. À la maison, c’est la même chose : pas de punitions ni de sanctions en cas de mauvaises notes. Les enfants sont toujours encouragés à faire mieux, et on leur montre, par une attitude ouverte, que l’on croit en eux, ce qui leur permet de développer leur confiance. De même, on stimule leur soif naturelle d’apprendre en multiplian­t les apprentiss­ages ludiques, comme les sorties ou les jeux. »

Comment l’adapter chez nous? Notre système scolaire repose sur la notation et – hors école alternativ­e –, en tant que parent ou grand-parent, on ne peut rien y faire. Toutefois, il est possible d’éviter d’accorder trop d’importance aux notes (en s’interdisan­t les sanctions en cas de mauvais résultats) et en aidant l’enfant à relativise­r : « Ce n’est qu’une note! L’essentiel, c’est de comprendre la correction et de refaire avec justesse ensuite… » De même, quand les jeunes semblent ne pas comprendre un concept, on peut leur proposer d’aller visiter un musée qui a un lien avec le cours, de regarder sur Internet s’il y a des tutos sympas et explicatif­s, ou encore de trouver des jeux de société qui aident à retenir des notions d’histoire, de géographie, de calculs rapides…

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