Les plantes, une aide précieuse
Certains extraits de plantes contiennent des molécules antioxydantes qui agissent de manière préventive sur la tonicité des parois veineuses. Il existe deux grands types de substances actives sur les petits vaisseaux et qui améliorent la circulation sanguine : les flavonoïdes dans la vigne rouge, l’extrait d’écorce de pin, le mélilot, le cyprès, le ginkgo biloba… et les saponines dans le marron d’Inde et le fragon (aussi appelé petit houx). On trouve ces extraits de plantes sous forme de gélules, ampoules ou boissons à diluer, seuls ou en synergie. Et également dans des médicaments en vente libre (Daflon ; Veinostase ; Cyclo 3 Fort…). À prendre en cure de deux à trois mois : sur juin et juillet, qui sont les mois les plus difficiles. En effet, on souffre plus de la chaleur lorsque l’on est au bureau, dans une vie citadine, qu’en vacances où l’on bouge davantage. Attention, il existe des contre-indications avec la vigne rouge en cas de cancer du sein et avec le petit houx en cas d’hypertension. Les plantes veinotoniques par voie orale sont, par précaution, déconseillées durant toute la grossesse. Si le problème de rétention d’eau est plus global, on misera aussi sur les plantes drainantes, type queues de cerise, pissenlit, orthosiphon, piloselle… En revanche, attention à ne pas prendre de médicaments diurétiques sans avis médical car ils n’ont aucun intérêt s’il s’agit d’un oedème lymphatique.