C’est une solution d’avenir
Les ressourceries sont-elles appelées à se développer ?
Oui, car leur nombre ne cesse d’augmenter. Cette progression s’explique par le besoin de s’équiper sans se ruiner et par l’envie de contribuer à une société où l’on ne gâche plus et où l’on partage davantage, à l’instar des particuliers qui nous donnent des objets dont ils ne veulent plus en sachant très bien que nous les revendrons une somme modique afin que des personnes au faible pouvoir d’achat puissent en profiter.
En quoi représententelles une seconde chance pour l’emploi ?
Des études ont montré que lorsque l’on enfouit
10000 tonnes de déchets, on produit seulement un emploi. Lorsque l’on en incinère autant, on crée 3 emplois. Quand ce volume de déchets est récupéré en ressourcerie, on produit 850 emplois. Si on ouvre 2000 ressourceries en France, on créera
70 000 emplois.
Ont-elles toujours une mission sociale ?
Oui, c’est une des vocations de la ressourcerie : permettre l’insertion ou la réinsertion en privilégiant l’embauche de personnes en difficulté. Enfin, les ressourceries assurent des formations en partenariat avec des organismes spécialisés, plus un accompagnement social lorsque la personne n’a pas de logement, par exemple.
* Réseau francilien du réemploi, qui fédère 37 ressourceries et recycleries.