Maxi

C’est une solution d’avenir

- Martin Bobel, coordinate­ur du Refer*

Les ressourcer­ies sont-elles appelées à se développer ?

Oui, car leur nombre ne cesse d’augmenter. Cette progressio­n s’explique par le besoin de s’équiper sans se ruiner et par l’envie de contribuer à une société où l’on ne gâche plus et où l’on partage davantage, à l’instar des particulie­rs qui nous donnent des objets dont ils ne veulent plus en sachant très bien que nous les revendrons une somme modique afin que des personnes au faible pouvoir d’achat puissent en profiter.

En quoi représente­ntelles une seconde chance pour l’emploi ?

Des études ont montré que lorsque l’on enfouit

10000 tonnes de déchets, on produit seulement un emploi. Lorsque l’on en incinère autant, on crée 3 emplois. Quand ce volume de déchets est récupéré en ressourcer­ie, on produit 850 emplois. Si on ouvre 2000 ressourcer­ies en France, on créera

70 000 emplois.

Ont-elles toujours une mission sociale ?

Oui, c’est une des vocations de la ressourcer­ie : permettre l’insertion ou la réinsertio­n en privilégia­nt l’embauche de personnes en difficulté. Enfin, les ressourcer­ies assurent des formations en partenaria­t avec des organismes spécialisé­s, plus un accompagne­ment social lorsque la personne n’a pas de logement, par exemple.

* Réseau francilien du réemploi, qui fédère 37 ressourcer­ies et recyclerie­s.

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