Avoir un bon comportement sur la route, cela s’apprend
Quel est votre constat quant à la sécurité routière ?
Si le nombre a baissé depuis le pic des 18000 morts atteint en 1972, il a connu une hausse depuis 2014 et la généralisation des téléphones portables. Ces appareils ont changé les comportements : les piétons sont moins vigilants, les automobilistes relâchent leur attention dès que leur téléphone émet un son ou, pire, certains écrivent des textos tout en conduisant !
La prévention a-t-elle de réels effets ?
Oui. La prévention est indispensable : avoir un bon comportement sur la route s’apprend. Dans certains pays, il est inimaginable de traverser hors des clous ! La prévention sert à prendre conscience de son mauvais comportement et à donner des pistes pour changer et se mettre en sécurité. De plus, les comportements se modifient avec l’âge. Par exemple, les seniors peuvent avoir du mal à tourner la tête. Nous leur apprenons à tourner le corps pour vérifier les angles morts. Il faut donc faire des rappels tout au long de la vie.
Quels profils de bénévoles cherchez-vous ?
Nous cherchons des personnes libres en semaine pour pouvoir animer des ateliers dans les écoles, les mairies et les entreprises. Mais aussi d’autres, qui soient disponibles en soirée pour se rendre en discothèques, dans les festivals, les concerts et distribuer des prospectus rappelant que celui qui conduit ne boit pas, et pour tenir le stand où chacun laisse ses clefs de voiture et ne les récupère qu’après avoir passé un alcootest… Mieux vaut être à l’aise pour dialoguer avec les enfants, les seniors, les jeunes. Être sensibilisé à cette cause permet de trouver les mots justes.