Maxi

Et s’il était possible de les éliminer ?

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Alors que le HPV est responsabl­e d’environ 6 300 nouveaux cas de cancers par an en France, certaines de ces infections sont potentiell­ement évitables (1). L’efficacité et la tolérance de la vaccinatio­n HPV ont à nouveau été démontrées lors de la ré-analyse combinée de 26 études cliniques internatio­nales (2). Après plus de 10 années d’utilisatio­n, ces résultats ont été régulièrem­ent confirmés en vie réelle (3-5), indiquant que la circulatio­n des virus prévenus par les vaccins est devenue très faible au sein de la population quand la couverture vaccinale est élevée, comme par exemple en Australie (6). Avec la vaccinatio­n : une importante réduction des lésions précancére­uses cervicales liées aux types HPV les plus fréquents (2) L’ensemble des données des essais cliniques, incluant plus de 73 000 femmes, pour la plupart âgées de 15 à 26 ans, a récemment été résumé. Si l’efficacité de la vaccinatio­n y est clairement démontrée, il ressort qu’elle est plus importante lorsqu’elle est réalisée chez des jeunes femmes qui n’ont pas encore été en contact avec ces virus (2). La précocité de l’injection est donc un point clé pour permettre de protéger les jeunes filles avant qu’elles ne soient exposées au risque d’infection par les HPV (7,8). Des données de tolérance rassurante­s (2,9) La synthèse de ces 26 études a confirmé le profil de tolérance de la vaccinatio­n HPV (2) , tout comme les résultats de nombreuses autres études à travers le monde (5) dont celle menée par l’ANSM (9). Cette dernière portait sur une population de 2,2 millions de jeunes filles françaises âgées de 13 à 16 ans. Elle montrait que la vaccinatio­n contre les infections à papillomav­irus humains (HPV) n’entraînait pas d’augmentati­on du risque global de survenue de maladies auto-immunes (9). L’Australie : l’exemple à suivre? Suite à un large programme de vaccinatio­n scolaire gratuit lancé en 2007, l’Australie a réussi à obtenir des couverture­s vaccinales élevées dans l’ensemble des population­s ciblées. En particulie­r, elle est de 79% et 73% chez les jeunes femmes et jeunes hommes de 15 ans en 2016 (10). L’Australie a encore une fois pu observer récemment l’impact en vie réelle de cette mesure préventive : une étude a montré une diminution importante du nombre de femmes de 18 à 24 ans infectées par les HPV prévenus par les vaccins. Entre 2005 et 2015, leur fréquence est passée de 22,7% à 1,5%. Un chiffre que l’Australie compte renforcer en maintenant sa politique de prévention (6). Informatio­ns communiqué­es en collaborat­ion avec MSD Vaccins.

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