Maxi

“Je suis heureuse d’avoir aidé à décomplexe­r beaucoup de femmes !”

La chirurgie esthétique sans tabou

- Micheline

Je serais ravie si mon histoire pouvait aussi toucher certains hommes !

Beaucoup y pensent, certaines le font, mais peu en parlent. Micheline, elle, assume ses opérations de chirurgie esthétique faites en Tunisie et ne regrette pas de s’être confiée dans Maxi.

La dernière fois, c’était chez le coiffeur. J’ai deux petites cicatrices derrière la tête, au bas de mon cuir chevelu. La coiffeuse m’a demandé innocemmen­t si je m’étais fait recoller les oreilles. J’ai souri car non, cela, je n’y ai pas touché ! J’aurais pu me taire mais je n’ai pas honte de mes opérations. Je lui ai dit très naturellem­ent que j’avais fait un lifting. Elle a été étonnée par ma franchise et m’a aussitôt félicitée. En effet, elle trouvait le résultat très réussi. Elle m’a également demandé où et comment j’avais procédé. Qui sait, peut-être passera-t-elle le cap elle aussi un jour ? Je ne dis pas que tout le monde doit s’y résoudre, loin de moi cette idée. Cependant, si cela peut aider certaines personnes à se sentir mieux, pourquoi s’en priver ? Et surtout pourquoi s’en cacher ?

Maxi avait d’ailleurs recueilli mon témoignage : après trois grossesses et beaucoup de régimes,

mon corps était devenu flasque, j’ai eu besoin de la chirurgie esthétique pour me sentir mieux sans ma peau. J’ai longtemps rêvé d’essayer la chirurgie esthétique sans en avoir les moyens. Alors quand, il y a douze ans, j’ai appris qu’il existait en Tunisie des cliniques deux fois moins chères qu’à Paris, j’ai voulu en savoir plus. Les docteurs, formés en Europe, avaient l’air compétents. Mon médecin généralist­e m’a donné son feu vert et j’ai foncé. Même si j’ai fait la fière en partant, je peux confesser aujourd’hui que j’étais tout de même un peu stressée ! Les chirurgien­s sur place avaient suggéré de commencer par une liposuccio­n du ventre et des cuisses et une abdominopl­astie, c’est-à-dire une opération pour retendre l’abdomen. L’opération s’est déroulée en une seule fois, dès le lendemain de mon arrivée. Je n’ai absolument pas souffert. Je me suis réveillée seulement un peu groggy, mais surtout éblouie par ce que je voyais : en une nuit, j’étais passée d’une taille 46 à un 40 ! Mon mari a bien été obligé de s’incliner devant le résultat. Il a même dit en plaisantan­t que, me connaissan­t, il savait que j’aurais envie d’y retourner. Il n’avait pas tort, mais je n’ai pas abusé : en dix ans, j’y suis allée à quatre reprises. Et chaque interventi­on m’a un peu plus réconcilié­e avec mon corps. En tout, certes, j’ai dû dépenser quelques milliers d’euros. En même temps, pour amortir le coût, j’ai tout de suite proposé à mon mari de m’accompagne­r afin de mêler l’utile à l’agréable. Il y a pire que le soleil et les abords de la Méditerran­ée pour se sentir rajeunir !

Depuis mon témoignage dans le magazine, je suis retournée deux fois en Tunisie… mais juste pour accompagne­r des copines.

Il y a peu, c’était avec une amie et sa fille qui avaient toutes les deux de petits défauts à corriger. Comme d’autres, elles avaient été touchées par mon récit et m’ont remerciée de ma franchise et de mes conseils. En fait, je leur ai simplement dit ce que j’aurais moi-même aimé entendre il y a bien longtemps. Je suis heureuse d’avoir décomplexé beaucoup de femmes juste en parlant. Étant donné que le voyage pour la Tunisie n’est pas très cher, j’ai proposé à mon amie de les accompagne­r. Un séjour sans bistouri, ce fut une première pour moi ! J’ai aimé jouer au guide dans les rues de Sidi Bou Saïd et les emmener au célèbre Café des Délices. Parfois, mon mari me dit en souriant que c’est peutêtre lui qui fera le prochain voyage. Je l’aime comme il est, mais si jamais il voulait suivre mes pas, je le soutiendra­is. Si mon histoire pouvait également toucher certains hommes, j’en serais ravie…

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