Les solutions de la médecine naturelle
L’homéopathie et la phytothérapie offrent bien des solutions pour pallier les inconforts de la ménopause. Mais attention, ces médecines naturelles peuvent parfois contenir des actifs puissants à utiliser à bon escient, en connaissant les contre-indications. Il faut toujours demander un avis médical. En homéopathie, par exemple, Folliculinum et Luteinum sont déconseillés en cas de cancer du sein, mais pas en l’absence de cette pathologie, même si l’hérédité familiale est défavorable.
LES RECOMMANDATIONS
En traitement de fond : le Dr Arnal préconise Mamopause (laboratoires Inebios), 2 prises par jour, sans contre-indication. Ce remède de phytothérapie, sans phytohormones, contient de la mélisse, des oméga-3 et 6, du curcuma et du poivre. En traitements spécifiques : voici ce qu’indique le Dr Arnal. Contre les bouffées de chaleurs et les sueurs nocturnes : en phytothérapie, Cimipax (laboratoires Iprad) à base de cimicifuga, qui agit sur les neurotransmetteurs du cerveau mais sans action oestrogénique, ou, en homéopathie, Acthéane (laboratoire Boiron). Bien aussi, en homéopathie : une préparation magistrale, à demander en pharmacie, associant Belladonna, Glonoïnum, Sanguinaria, Amylium nitrosum 5 CH, Sulfur, Jaborandi 7 CH, à utiliser contre les bouffées de chaleur (2 granules matin, midi et soir, et 5 granules au moment des symptômes), mais aussi contre les sueurs qui perturbent le sommeil (2 granules au coucher, et 5 en cas de manifestation). Et contre les bouffées de chaleur amplifiée
par le stress : Glonoïnum, Sanguinaria 5 CH, Sulfur 7 CH, Ignatia, Gelsemium 15 CH, Arnica 30 CH (3 granules matin, midi et soir + au moment des symptômes). En traitement local : l’huile de millepertuis
(fleurs macérées dans l’huile d’olive) limite l’inconfort de la sécheresse vaginale durant les rapports. Elle est lubrifiante, apaisante, anti-inflammatoire et antibactérienne : elle est tout simplement parfaite !