˝ J’ai beaucoup appris sur ce pays ˝
45 ans, assistante de direction, en couple, trois enfants, Courcouronnes (91)
Je travaille dans une société de traitement et de valorisation des déchets. Chaque année, l’entreprise propose à trois salariés de partir en mission humanitaire avec Planète Urgence. Nombreux sont ceux qui y postulent ! Après avoir entendu le récit enjoué d’une collègue qui était partie à Madagascar pour une mission éducative, j’ai décidé de tenter ma chance et ma candidature a été retenue. Le 22 avril dernier, je me suis donc envolée pour deux semaines au Bénin afin d’aider des enfants de niveau CE1 en difficulté dans leur maîtrise du français. Avant mon départ, j’ai été épaulée par Planète Urgence pour préparer des exercices ludiques à destination des enfants. L’association nous a aussi dispensé des conseils pratiques pour préparer le séjour : ce qu’il fallait emporter dans la valise, quelle tenue porter pour ne pas heurter la culture locale, quel vaccin faire… J’ai également suivi une formation de deux jours dans leurs locaux pour bien comprendre quel était mon rôle : ni gronder, ni materner, mais soutenir les enfants. Lors de mon arrivée, un chauffeur est venu me chercher pour m’amener dans la maison que je partageais avec quatre autres volontaires françaises. Le bâtiment était sommaire mais propre, et nous avions un cuisinier à notre disposition. Chaque matin, un minibus nous déposait à l’école, située à 6 km de là. Les enfants que j’aidais à progresser en français étaient très attachants, sages et intéressés. Les quinze jours sont passés extrêmement vite ! Certains jeunes avaient de grosses lacunes à force de s’absenter de l’école pour aider leurs parents dans les champs. Mais grâce aux chansons et aux jeux que nous avons faits ensemble, ils ont amélioré leur niveau. Quant à moi, j’ai beaucoup appris sur ce pays, sa culture, sa gastronomie, son histoire… Désormais, je sais placer le Bénin sur une carte d’Afrique ! Non seulement, cette expérience a été très enrichissante, mais depuis que je suis rentrée, j’ai changé ma façon de consommer : j’essaie de moins acheter, de moins jeter, de réparer davantage. Ici, nous avons tellement, alors que là-bas, ils ont si peu.