Maxi

˝ D’une année sur l’autre, je retrouve certaines de mes clientes ˝

Valérie, 41 ans, mariée, deux enfants, Ploumagoar (22).

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Il y a huit ans, je me suis mise à la pâte polymère. Cette matière permet de confection­ner plein de petits objets de déco et des bijoux. Aide-soignante dans un service pédiatriqu­e, j’ai commencé par offrir des petits badges à mes collègues avec leur prénom, ainsi que des figurines amusantes d’animaux, de bébés… Cela a beaucoup plu et certains ont commencé à me passer des commandes, si bien que, encouragée par mon mari et mes amis, j’ai décidé de créer ma marque, Val Écrin*, et de vendre des objets (bijoux, veilleuses…) sur mon lieu de travail lors d’occasions comme la Fête des Mères ou Noël. En mars 2017, mon conjoint, nos enfants et moi avons déménagé en Bretagne. Dans une pièce de notre nouvelle maison, j’ai installé un atelier. Aujourd’hui, je passe jusqu’à cinq heures par jour à créer des bijoux, des sacs, des boîtes à dents, des bracelets, des attache-tétines, des tirelires, des attrape-rêves… En réalité, cela me prend tout mon temps libre. Je vends désormais mes créations dans les vide-greniers des environs, mais aussi sur les marchés de Noël ou lors d’exposition­s de créateurs. En décembre, j’ai ainsi proposé mes objets lors d’un événement réunissant des peintres et des sculpteurs dans la salle des fêtes de notre ville. Certains voisins ont découvert ma créativité et m’ont beaucoup compliment­ée : j’étais carrément aux anges ! J’ai également contacté des boutiques, des tables d’hôtes autour de chez moi qui diffusent désormais mes créations. Elles prennent une petite commission, mais cela permet de faire connaître ma marque. Dernièreme­nt, j’ai également organisé une vente à domicile chez une collègue qui avait invité dix de ses amies. De 16 heures à 20 heures, j’ai passé un moment très convivial : j’ai pu faire découvrir mes créations et en vendre. À chaque fois, je soigne beaucoup la présentati­on de mon stand. Je prends soin d’installer des guirlandes lumineuses, de grands draps blancs et des éléments colorés comme des bougies ou des macarons fluo. Pour proposer

des prix raisonnabl­es, j’achète la matière première en gros sur Internet. Le total de mes ventes, jusqu’à 300 € par mois, me permet de rentrer dans mes frais et de réinvestir en matière brute. Mon mari est un vrai soutien : il m’accompagne pour monter les stands sur les marchés à 6 heures du matin, prépare nos sandwichs, conseille gentiment les clients. Il est fier de moi! Parfois, je retrouve certaines de mes clientes d’une année sur l’autre qui aiment mon style et qui me sont fidèles, c’est toujours très gratifiant ! Pour l’instant, je ne compte pas en faire mon activité principale mais un jour, peut-être… * facebook.com/valecrin.

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