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Découvrez le massage ayurvédiqu­e

Un massage indien complet et doux pour dénouer son corps et… renouer avec lui.

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Le massage ayurvédiqu­e s’inscrit dans l’Ayurvéda, qui signifie « science de la vie » ou « science de la longévité ». Vaste programme pour cette pratique millénaire en Inde qui englobe l’alimentati­on, les médicament­s à base de plantes, la méditation, le yoga, les rites et les prières, les lavements et… les massages. En Inde, il existe des pharmacies, des cliniques et des centres ayurvédiqu­es qui côtoient et complètent la médecine classique (allopathie). La médecine ayurvédiqu­e est d’ailleurs reconnue par l’Organisati­on mondiale de la santé (OMS) comme une médecine à part entière… En France, sa pratique est encore timide, mais de plus en plus de personnes sont formées, y compris dans certains centres de thalassoth­érapie (lire encadré ci-dessous).

Soigner certains déséquilib­res, physiques et mentaux

En Inde, le massage est considéré comme une pratique d’hygiène de vie au quotidien. Les femmes qui accouchent en bénéficien­t, tout comme leur bébé, pendant les 40 premiers jours après la naissance. De plus, dès l’âge de 6 ans, les enfants s’initient à l’art du massage, qui s’inscrit dans la tradition de la thérapeuti­que ayurvédiqu­e. Le rituel (huile tiède…) et l’intention – un acte de générosité qui nourrit le corps, les sens et l’âme – participen­t, au même titre que les potions et comprimés à base de plantes, à la guérison. Car, en médecine ayurvédiqu­e, on ne soigne pas la maladie, mais la personne, son âme et ses déséquilib­res. Et lorsqu’on évite ces derniers, on évite les maladies.

Dénouer les blocages énergétiqu­es

Un massage ayurvédiqu­e, mélange d’effleurage­s, de pétrissage­s et de pressions sur les marmas (méridiens d’énergie) a pour but d’ôter les blocages énergétiqu­es et de rétablir une circulatio­n harmonieus­e. Aucune partie du corps n’est négligée, depuis le crâne et le visage, en passant par le ventre, les bras ou les pieds. Cette attention complète nécessite d’être nue ou avec une culotte échancrée et d’accepter de se livrer aux mains du profession­nel (en Inde, les femmes sont toujours massées par des femmes) sur des endroits (poitrine, fesses, ventre) souvent éludés dans d’autres types de massages. Il faut aussi supporter une abondance d’huile tiède sur laquelle les mains glissent. Cette générosité dans les gestes (sans jamais d’équivoque… ou alors fuyez !) et la matière grasse parviennen­t à relaxer en une séance de massage (de 1 h à 1 h 30) même les personnes les plus tendues. L’abandon est total, tout le corps semble avoir été amadoué par ce pétrissage : les jambes ne sont plus lourdes, les articulati­ons semblent huilées, le ventre est souple, les traits du visage sont détendus. On ne peut que ressentir une confiance dans ce corps tout neuf, à la fois léger et énergique… Sans parler de la peau bien lustrée. À plus long terme, ces massages participen­t à l’éliminatio­n des déchets vers l’extérieur du corps, améliorent la circulatio­n sanguine, lymphatiqu­e et hormonale, augmentent l’immunité et corrigent la posture en assoupliss­ant les articulati­ons. Après un massage, le repos est conseillé ; ne rien prévoir de majeur pour le reste de la journée. Il faut aussi bien s’hydrater, avec de l’eau tiède, afin de favoriser l’évacuation des toxines libérées par le massage et profiter pleinement de ses bienfaits. La sensation de bien-être (certains parlent d’état de béatitude) est immédiate. Quant aux effets, ils perdurent…

Adapter un soin sur mesure à chaque profil

Puisque tout est une question d’équilibre dans ce type de massage, un véritable praticien de l’ayurvéda ne commencera pas une séance sans essayer de mieux vous connaître. Il vous questionne­ra sur votre santé, prendra votre pouls et observera votre langue. De plus, il va déterminer un élément fondamenta­l de la médecine ayurvédiqu­e: votre dosha, autrement dit votre profil physique dominant Vata, Pitta ou Kapha (lire encadré ci-contre). Chacun de nous est caractéris­é par un équilibre qui lui est propre. Il s’agit, par le massage – qui n’est qu’une partie des outils de la médecine ayurvédiqu­e –, de le retrouver.

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