Je me donne un petit coup de pouce si besoin
Attention aux somnifères et aux anxiolytiques : il y a un vrai risque de dépendance. Un abus de benzodiazépines (du type Zolpidem/Stilnox) a également été mis en relation avec un risque accru de certaines maladies comme Alzheimer. On a donc tout intérêt à opter d’abord pour les méthodes naturelles.
Miser sur la mélatonine
Une supplémentation aide à remettre les pendules à l’heure quand notre horloge interne est décalée (les jeunes adultes qui se décalent très tard le soir, les plus de 50 ans chez qui le rythme de sommeil s’avance…). On la trouve sous forme de complément alimentaire (Sériane Mélatonine, Naturactive ; Chronobiane mélatonine, PiLeJe ; Arkorelax Sommeil, Arkopharma), à prendre à raison de 1 à 2 mg, une heure avant le coucher, de préférence toujours à la même heure. C’est une solution sûre et sans effet secondaire, mais moins efficace si notre insomnie est liée à l’hyperexcitation ou à l’anxiété. Voilà pourquoi des compléments, et même une tisane du soir (Chronocorm mélatonine, laboratoires Iprad), l’associent à des plantes relaxantes (mélisse, camomille, orange amère…).
Des plantes relaxantes
Valériane et passiflore ont fait leurs preuves, surtout si l’insomnie est liée au stress et à l’anxiété. À prendre sous forme de gélules plutôt que de tisane si on a déjà tendance à se relever pour faire pipi la nuit. Par exemple deux gélules dosées à 200 mg d’extrait sec vers 19 ou 20 heures, puis trois au moment du coucher. On peut aussi essayer les produits à base d’huiles essentielles relaxantes (camomille romaine, lavande, petit grain bigaradier…) du type spray Sommeil Détente de Puressentiel, Baume Détente Sommeil de So’Bio Étic, ou Rollon Relax de RevelEssence. Une étude menée au Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu avec le spray Puressentiel montre que le temps de sommeil augmente de 18 minutes la première semaine d’utilisation et de 38 minutes au bout de quatre semaines.