Du côté de l'alimentation
Buvez au moins huit verres d’eau par jour. Le manque d’hydratation fatigue votre organisme et donc vous fatigue. Par ailleurs, soif ou faim, le cerveau se mélange parfois les pinceaux et nous précipite vers le frigo au lieu de nous indiquer de boire. Limitez les thés et cafés qui sont des excitants et donnent de l’énergie très provisoirement… avant de provoquer un coup de pompe, plus prononcé chez certains. Contentezvous d’un verre de vin par jour, car l’alcool, lui, coupe les jambes. Faites-vous plaisir avec des cocktails de fruits et légumes tonifiants. À préparer dans un extracteur de jus ou une centrifugeuse : un mélange betteravecarotte-céleri, ou abricot-banane, ou pomme-poire, ou tomate-citron-poire, ou betterave-kiwiconcombre, un coup de fouet et de frais du meilleur effet !
Fractionnez vos repas : déjeunez et dînez léger, quitte à prendre le dessert (fromage, fruit ou yaourt) au goûter afin de moins solliciter votre organisme pour la digestion. Adoptez une alimentation antiinflammatoire : veillez à modifier votre alimentation, surtout en cas de problèmes digestifs (syndrome du côlon irritable), sources de grande fatigue, voire de déprime. Misez sur les fruits et légumes frais et privilégiez les sources d’oméga-3 (fruits à coques, poissons gras, huile olive et colza). Évitez le gluten (on en trouve essentiellement dans le blé) et les produits laitiers pendant trois mois, pour voir si cela va mieux. Consommez les aliments entamés dans les trois jours. Vous éviterez la prolifération de levures qui déséquilibrent la flore intestinale (microbiote). Même effet que la prise d’antibiotiques prolongée.
Ne tombez pas dans le piège du
sucre. Les aliments sucrés (barres chocolatées, bonbons, confiture, desserts lactés…) donnent un coup de fouet qui se transforme en coup de pompe deux heures plus tard. Pour réguler votre glycémie, faites une pause, ni salé, ni sucré, avec des protéines, du chocolat à plus de 70 %, une pomme ou une poignée de noix. Évitez les régimes amincissants. Ils sont souvent fatigants et frustrants. Mangez moins, plus équilibré, et posez votre fourchette au moins dix secondes entre chaque bouchée. Ne négligez pas les protéines. Cette grande source d’énergie,
concentrée dans peu de volume, vous donne la pêche pour toute la journée. À privilégier : les produits de la mer, les viandes blanches, les oeufs et, dans une moindre mesure, les viandes rouges. La charcuterie industrielle, y compris les saucisses en sachet, est plutôt à éviter. Composez-vous une assiette
riche en fer. Grande cause de fatigue chez les femmes, le manque de fer se mesure par des analyses sanguines prescrites par votre médecin. Prendre des suppléments en fer sans avis médical peut être contre-productif. En revanche, misez sur les apports alimentaires : viandes rouges ou blanches, boudin noir, foie de boeuf ou de veau, huîtres, moules, oeufs, ainsi que les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots blancs…). Soyez vigilante à l’équilibre de votre assiette si vous êtes végétarienne.