Maxi

˝ Notre fille nous a aidés à revoir nos habitudes de vie˝

Catherine, 67 ans, mariée, 3 enfants, Camaret-sur-Mer (29)

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Il y a deux ans et demi, ma fille, Pauline, qui avait alors 27 ans, a commencé à nous parler de son projet d’ouvrir une épicerie en vrac. Elle travaillai­t alors pour une associatio­n, mais estimait que notre société produisait trop de déchets, notamment des emballages en plastique. Nous en avons beaucoup discuté et cela m’a ouvert les yeux : jusqu’ici, je pratiquais le recyclage et je pensais que cela suffisait, mais Pauline m’a expliqué, études à l’appui, combien le recyclage n’était pas la solution. Non seulement, cela consomme beaucoup d’énergie, mais en plus, tout ne peut être recyclé. Grâce à ma fille, j’ai compris qu’il fallait cesser d’acheter des produits qui multipliai­ent les emballages. Désormais, mon mari et moi achetons en vrac : pâtes, riz, légumineus­es, farine, céréales, viande, poisson… Nous amenons nos propres sacs et bocaux quand nous allons faire nos courses et nous ne buvons plus d’eau en bouteille. Régulièrem­ent, nous discutons avec Pauline de ce que nous pouvons faire pour préserver davantage l’environnem­ent. Elle nous explique ce qu’elle met en place et nous faisons de même : je n’utilise donc plus de sèche-linge ; quand je lave des légumes, je récupère l’eau pour arroser mes fleurs, j’ai réduit mes produits d’entretien et mes cosmétique­s… Pauline nous tient aussi au courant des nouveautés dans son magasin. C’est ainsi que nous avons adopté le dentifrice solide, une pâte constituée de substances naturelles vendue sous forme de bloc solide contenu dans un petit pot réutilisab­le.

Aujourd’hui, nous essayons aussi de limiter nos kilomètres en voiture en prenant davantage le vélo et nous réfléchiss­ons à privilégie­r des randonnées en France pour ne plus prendre l’avion. Je suis très reconnaiss­ante à Pauline de nous avoir montré la voie : grâce à son engagement, nous avons beaucoup appris.

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