Mieux informée, la génération des moins de 35 ans montre l’exemple !
Qui sont les jeunes concernés par l’écologie ?
D’abord, il y a les moins de 20 ans qui, depuis leur naissance, entendent dire que notre planète va mal, qu’elle court à sa perte et qu’il faut changer les choses si l’on veut survivre. Ils sont obligés de s’intéresser à l’environnement et au développement de nouveaux modes de vie, car il y va de leur avenir ! Mais hormis des marches de protestation pour inciter leurs aînés et les gouvernements à agir, ils ne peuvent faire grand-chose. En revanche, la génération des 20-35 ans, déjà dans la vie active, peut agir davantage et faire évoluer ses habitudes quotidiennes, en s’engageant dans des actions concrètes comme produire le moins de déchets possible.
Comment cette génération influence-t-elle ses aînés ?
Par l’exemple. Manifester, c’est bien, mais montrer à ses parents ou ses grands-parents comment fabriquer ses produits d’entretien, leur donner des astuces écologiques pour faire des économies (alimentation, transports, cosmétiques…) ou leur faire découvrir d’autres magasins d’approvisionnement que les grandes surfaces, est souvent plus efficace qu’un long discours sur l’écologie.
De plus, l’offre du vrac qui se développe un peu partout aide à modifier les habitudes.
Que faudrait-il faire de plus pour que les choses bougent davantage ?
Sur le plan individuel, revoir ses déplacements en utilisant davantage les transports en commun ou le covoiturage. Mais ce n’est pas évident, car certaines régions ne sont pas assez desservies par les transports. De même, on n’a pas forcément sous la main l’offre d’alimentation locale, en vrac, qui permet d’éviter la grande surface. Cependant, tout le monde peut confectionner ses produits d’entretien, faire attention à l’eau…