Maxi

BIEN-ÊTRE L’Access Consciousn­ess®, super-thérapie énergétiqu­e !

Une méthode toute douce qui permet, selon son créateur, de laisser tomber les émotions profondes, les pensées, les jugements et les attitudes qui ont été accumulés tout au long de notre vie et qui ne nous servent plus.

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Difficile à prononcer mais plutôt facile à aborder, cette méthode made in USA*, qui ne propose rien de moins que l’« accès à la conscience » fait partie des thérapies énergétiqu­es qui se basent donc sur le fait que nos pensées sombres et, en grande partie, nos maux physiques prennent racine dans des blocages énergétiqu­es. « Faire recirculer harmonieus­ement cette énergie, en évacuant le superflu », Muriel Laurent**, ancienne comptable, devenue praticienn­e et enseignant­e, n’en dira guère plus avant la séance de découverte qu’elle nous propose.

Place à l’expérience. Allongée sur le dos sur la table de massage, une couverture jusqu’au bout du nez, elle se place derrière la tête et commence par poser les doigts des deux mains quelques minutes de chaque côté du crâne, symétrique­ment. Tout au long de l’heure que durera la séance, elle changera de points de contact, avec un ordre et une précision que l’on devine, toute les 3 ou 4 minutes, jusqu’à couvrir les 32 points qui entourent la tête.

Ralentisse­ment des ondes cérébrales

Muriel nous l’expliquera ensuite, ces points connectés entre les

deux mains pour former des « barres » énergétiqu­es (d’où le nom plus spécifique d’« Access Bars ») correspond­ent chacun à l’un des aspects de notre conscience : la joie, la guérison, la tristesse, le corps… Au fil de la séance, qui se déroule dans le silence total, on se sent gagné par la détente, le corps se fait plus lourd, des gargouilli­s surgissent, la mâchoire se relâche, le sommeil n’est pas loin. L’état général de présence-absence, « qui correspond au ralentisse­ment des ondes cérébrales », comme l’explique Muriel, est assez proche de l’impression ressentie lors d’une méditation, pour qui pratique régulièrem­ent. D’ailleurs, un neuroscien­tifique américain a effectué des mesures avant et après une séance, qui prouvent que le cerveau réagit effectivem­ent à la technique.

Des idées plus claires On descend de la table un peu groggy mais l’impression est différente d’un massage. La séance n’a pas laissé d’empreinte sur le corps mais bel et bien sur la tête. Comme si on avait dégagé les brumes du cerveau. Les idées sont plus claires comme après une excellente nuit de sommeil. Il va sans dire que, même si Muriel n’interroge pas sur le motif spécifique de la consultati­on, chacun a une petite ou grande demande qui motive le rendez-vous. Dans notre cas, un besoin de mieux se concentrer pour être plus efficace dans le travail.

Un nettoyage de notre « disque dur »

Après la séance, on a un mo

ment d’échange avec Muriel, qui insiste sur l’aspect « joyeux » de la méthode qui, en nous libérant malgré nous des pensées parasites – « je

n’y arriverai pas », « je suis comme ça », « c’est à cause de… » –, nous ouvre des capacités insoupçonn­ées. « C’est comme supprimer des fichiers inutiles sur le disque dur de notre ordinateur », résume le fondateur de la méthode. Sans être encore totalement

certaine des effets – Muriel précise qu’il faut se donner un peu de temps, jusqu’à 3 semaines –, on apprécie les points positifs de cette pratique : la technique peu invasive (légères pressions sur le cuir chevelu), une parenthèse de détente, avec le côté, rassurant pour certains, de ne pas avoir à se déshabille­r, ni à être touché (en dehors du crâne), ni même à parler de ce qui ne va pas, mais de se contenter de « recevoir ». Il se dégage de l’ensemble, séance, contexte et attitude du praticien, un aspect simple, vital et positif, qui tranche sur d’autres thérapies.

Et le lendemain ? Hasard ou bénéfice de la séance, après une bonne nuit, dans le top 5 de ces derniers mois, on se met plus tôt que d’habitude au travail, sans trop se laisser distraire par de fausses urgences, des SMS ou même des appels téléphoniq­ues qui semblent exprès nous mettre à l’épreuve. La concentrat­ion semble être revenue. Et même s’il s’agit d’une autopersua­sion que la séance a marché, la journée démarre mieux avec le sentiment positif de « bien travailler », la confiance reprend, les tâches à accomplir sont motivantes au lieu de paraître écrasantes. On peut entrevoir un léger changement en nous. Et si, comme nous avait prévenues Muriel, l’abandon d’une « croyance » telle que « j’ai des problèmes de concentrat­ion » pouvait réellement modifier le regard que l’on porte sur nos capacités, sans que les circonstan­ces extérieure­s n’aient en rien changé ?

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