Les bonnes prises en charge
✔ Pour traiter : s’il n’existe pas de médicaments curatifs de la maladie de Raynaud, des inhibiteurs calciques peuvent tout de même dilater les vaisseaux pour augmenter l’afflux de sang. Et contre l’acrocyanose, des séances d’ionophorèse (exposition à un courant électrique) peuvent aider. Une prise en charge médicale plus importante et globale s’impose pour les autres pathologies et, en cas de sclérodermie, des corticoïdes et de l’aspirine sont notamment proposés pour améliorer les symptômes des membres froids. Quant à la thrombose et l’artérite digitale, elles nécessitent souvent une hospitalisation ponctuelle pour faire aussi un bilan des complications, et administrer des médicaments vasodilatateurs spécifiques.
✔ Pour prévenir : quelle que soit la cause des symptômes, il faut essentiellement se protéger du froid avec des couches superposées de vêtements fins, en évitant toujours la compression. Sauf pour le bas des jambes, en cas d’insuffisance veineuse prouvée, responsable des pieds glacés en hiver. Là, des chaussettes ou collants de contention améliorent la sensation. Sinon, les matières techniques plus protectrices s’imposent (chaussettes de ski, gants doublés de polaire…). On pense enfin à couvrir la poitrine riche en capteurs thermiques. L’exposition au froid sur cette zone à distance peut être responsable du déclenchement du syndrome de Raynaud.