Maxi

˝ J’ai découvert une cousine qui habite dans ma rue ˝

Catherine, 52 ans, célibatair­e, 2 enfants, comptable et créatrice artisan*, Plouigneau (29)

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Mes deux grands-mères avaient chacune le même nom de jeune fille et cela m’a toujours intriguée. Dans les années 1980, alors que j’étais adolescent­e, le professeur d’histoire nous avait parlé de la généalogie : j’avais alors pensé que ce serait un bon moyen de percer le mystère de cette homonymie. Or, en faisant des recherches, j’ai pu découvrir que mes grandsmère­s étaient, en fait, des cousines éloignées. La résolution de cette énigme m’a donné envie de continuer. Cependant, la généalogie est une activité chronophag­e : lorsque mes enfants sont nés, quelques années plus tard, j’ai donc mis un frein à cette activité que j’ai ensuite reprise assidûment il y a une dizaine d’années.

Aujourd’hui, je suis remontée jusqu’à Hugues Capet (xe siècle) et j’ai retrouvé 7 800 ancêtres. Quand

je déplie mon arbre généalogiq­ue, il mesure 16 mètres de long sur 60 centimètre­s de hauteur ! Depuis deux ans, je l’expose durant un weekend, à la mairie de ma commune, et cela m’a permis de rencontrer Bérénice, une cousine que je ne connaissai­s pas et qui habite… dans ma rue ! Avant, on se disait simplement bonjour, comme avec la plupart des voisins, mais maintenant, nos liens se sont resserrés : nous discutons davantage quand on se croise. Comme elle vient d’écrire un livre sur sa mère, je suis allée l’écouter à la conférence qu’elle a donnée à la médiathèqu­e communale. Et nous prévoyons de nous voir pour déjeuner ensemble. Mon rêve serait d’inviter nos cousins d’Australie, d’Ardèche, de la région parisienne et de Bretagne à une immense cousinade.

* Facebook : #cathoucréa­tions

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