Retrouvez votre calme intérieur en dessinant
Quand avez-vous dessiné pour la dernière fois ? Habile ou pas, peu importe : il s’agit juste de se faire plaisir et de se détendre !
Ne dites pas, comme beaucoup d’entre nous, que vous ne « savez pas dessiner ». Cela s’apprend, comme la lecture, nous dit la grande spécialiste, Betty Edwards*. Griffonner, esquisser, crayonner, croquer… change la manière de regarder les gens et les choses, affine la sensibilité et sert de refuge, confient celles qui s’adonnent à ce petit plaisir, peu coûteux, à pratiquer où l’on veut !
Tout le monde peut dessiner
Depuis 1979 et la sortie du livre
de Betty Edwards*, nous avons tous plus ou moins entendu parler du cerveau gauche et du cerveau droit, ce dernier, sous-développé, étant notre principal allié en matière artistique. Si son livre a été un best-seller mondial, c’est qu’il démontrait que tout adulte ayant pu apprendre à lire et à écrire est capable d’apprendre à dessiner.
Petit rappel bien utile La science a mis en évidence les spécialités des deux hémisphères du cerveau. Côté gauche, c’est la parole, l’analyse, la logique et la raison, autant de qualités que l’école mobilise et pour lesquelles on s’entraîne toute notre vie. Côté droit, prédominent le visuel, l’intuitif, le subjectif, l’intemporel, ce qui fait dire que c’est notre côté artiste, qui chez certaines personnes est complètement étouffé. Vers 9-10 ans, la plupart des enfants arrêtent spontanément de dessiner, au moment où, selon l’auteur, les hémisphères du cerveau se spécialisent. Pour apprendre à dessiner, il faut donc apprendre à se servir de son cerveau droit, ce qui implique de tromper un peu le cerveau gauche qui a tendance à toujours prendre le dessus sur le droit, un peu comme un grand frère. L’auteure a donc mis au
point des exercices pour « tromper » son cerveau, qu’elle a décliné en ouvrages et en stages de 5 jours, les résultats sont spectaculaires mais pas magiques.
* Auteure de Dessiner grâce au cerveau droit, nombreuses rééditions enrichies (éd. Mardaga).