Des activités psychocorporelles : une aide pour le corps et l'esprit Comment choisir :
Si l'on souffre dans son corps, c'est aussi la tête
qu'il faut aider, pour permettre à l’esprit de se décentrer de la sensation douloureuse, de mieux la supporter, et de la minorer pour être moins entravé dans son quotidien et sa vie professionnelle. Comme pour le sport, il n’existe pas une indication ; chacun peut trouver un accompagnement adapté à ses attentes et à sa sensibilité.
on peut être plus tenté par des thérapies comportementales et cognitives (TCC) donnant de bons résultats en reprogramment, en quelque sorte, les pensées associées aux mécanismes de la douleur, et en évoquant aussi les difficultés sociales et psychologiques engendrées par la maladie, afin de mieux les surmonter.
L’efficacité de l’hypnose a également été démontrée. Des études ont ainsi révélé que les patients atteints de fibromyalgie qui bénéficiaient de ce type d’accompagnement observaient une baisse de la douleur permettant de limiter la consommation d’antalgiques, d’améliorer leur sommeil… et de mieux vivre. Bon à savoir, l’hypnose est proposée dans la plupart des Centres d’évaluation et de traitement de la douleur. On peut lui préférer d’autres approches, telles que la sophrologie qui s’en inspire d’ailleurs pour une grande part, ou bien le tai-chi, le qi gong, la méditation, la cohérence cardiaque… À tester pour trouver la (ou même les) bonne(s) technique(s). Toutes ces ressources complètent aussi efficacement l’activité physique.