On s’est retourné ou relevé trop vite, et l’on se retrouve coincé,
dans l’impossibilité de se pencher
préparer l’articulation à être remobilisée en douceur.
Il faut donc bel et bien bouger, mais il ne s’agit pas de forcer, seulement d’effectuer le mouvement inverse à celui qui déclenche la douleur. Vous avez mal en effectuant une torsion du buste vers la droite ? Partez alors vers la gauche, avant de revenir progressivement dans l’autre sens. À faire éventuellement en position couchée, genoux pliés vers la poitrine à balancer d’un côté ou de l’autre. Cela permet d’étirer efficacement le muscle et les tendons à proximité de l’articulation bloquée et de la libérer peu à peu. Là aussi, l’ostéopathe sait réaliser les bons gestes pour une récupération accélérée.
On évite enfin le repos total : il faut bouger en douceur, en effectuant les gestes du quotidien et les déplacements habituels au ralenti.
Un nerf à protéger leur, on prend du paracétamol ou un dérivé opiacé sur ordonnance, en cas de résistance, et pour une durée très limitée. Un emplâtre anesthésiant, à appliquer sur la zone douloureuse, peut également être proposé.
La sciatique et la cruralgie sont soulagées par des antidouleurs (type paracétamol), des antiinflammatoires et un dérivé opiacé éventuellement (toujours à petite dose). Bénéfique aussi : la ceinture de maintien achetée en pharmacie sur ordonnance. Elle n’est à porter qu’en position debout ou assise, et ponctuellement, mais elle soulage bien.
On bouge ? Après un temps de repos relatif et sans garder le lit, il est essentiel de reprendre une activité physique pour entretenir une musculature protectrice et limiter les récidives, une fois la crise douloureuse passée.
* Source : Opinionway, pour la société Vexim, 2017.
** Auteur de Ma Bible de l’ostéo-gym
(éd. Leduc.s).