Maxi

Avec des contrainte­s, on devient inventif

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Moi aussi, tout petit, je salivais devant des madeleines tout juste sorties du four. Mais mes rapports avec la nourriture se sont vite compliqués.

Suite au diagnostic d’une spondylart­hrite ankylosant­e, une maladie auto-immune, j’ai dû modifier en profondeur mon alimentati­on. J’en ai aussi profité pour quitter le monde de l’informatiq­ue et me reconverti­r dans la pâtisserie pour partager ce que j’avais appris. En effet, on se retrouve vite avec beaucoup de frustratio­ns quand on doit manger sans gluten ni produits laitiers ! Le secret est de connaître son corps et les produits qui nous font du bien. J’ai créé un blog, lafaimdesd­elices.fr, pour redécouvri­r la pâtisserie sans gluten ni lait. Et, depuis juin 2011, je suis diplômé d’un CAP de pâtissier et, depuis 2012, d’un CAP de chocolatie­rconfiseur. Comme alternativ­e aux produits laitiers, les laits végétaux, comme les laits d’amande, de noisette ou de soja, sont très bons. Ma démarche, au début, a été de faire goûter mes produits à des personnes sans interdits. Plutôt que de la voir comme une contrainte, l’obligation du “sans gluten” ou du “sans lactose” nous rend plus inventifs. On peut faire des tartelette­s, des éclairs, des entremets. Il n’y a plus de limites ! Et c’est loin d’être une simple mode.

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