Dans un coin de mon esprit, j’avais toujours ce désir d’allier le monde du soin à celui de l’art.
C’est ainsi qu’en 1996, attirée par l’intitulé d’une conférence « Art et Médecine », je suis allée écouter le psychologue Howard Buten (auteur de Quand j’avais 5 ans, je m’ai tué, NDLR), qui travaillait avec de jeunes autistes. Lui aussi était convaincu que l’art peut apporter beaucoup à ceux qui souffrent. Quand j’ai découvert quelques jours plus tard qu’Howard Buten se produisait également sur scène en tant que clown, je suis allée voir son spectacle. Et alors qu’habituellement, je ne suis pas très « culottée », j’ai trouvé le courage d’aller le rencontrer ensuite dans sa loge. Je lui ai dit que j’étais violoncelliste et que j’aimerais que l’on travaille ensemble. Après