Cela n’a pas échappé aux personnes qui en souffrent de ces deux maladies : les rougeurs, les plaques et les sensations de démangeaisons
associées ont tendance à régresser l’été. Le rôle bénéfique des UV a bien été prouvé dans le cadre de ces deux maladies inflammatoires d’origine génétique, immunitaire et environnementale. À tel point que la photothérapie peut être parfois proposée en traitement complémentaire le reste de l’année, par des UV spécifiques réalisés en cabinet médical ou à l’hôpital.
À la belle saison, on profite donc d’un vrai beau soleil. Attention, pas en prolongeant l’exposition aux heures les plus chaudes de la journée, mais en dénudant les parties du corps les plus touchées au moment des activités quotidiennes. Pas facile quand les plaques sont très visibles, mais courage, l’amélioration ne tarde pas à venir.
Attention également à l’effet rebond de la dermatite atopique et du psoriasis qui peut survenir dès le début de l’automne, quand les rayons se font plus rares. C’est le moment de faire le point avec le dermatologue afin d’ajuster son traitement en conséquence et de le compléter éventuellement par de la photothérapie.