Maxi

Un merveilleu­x été en famille ‘‘Dans notre camping-car, nous découvrons la France et le monde’’

Marie, Alain et leurs enfants passent une partie de l’année sur les routes… La découverte du camping-car a changé leur vie.

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Nous étions déjà un peu préparés à la chose, quand le confinemen­t a été décrété, au printemps : nous avions l’habitude de vivre avec nos enfants et de surveiller leurs devoirs dans des espaces réduits. Nous savions aussi ce que c’était de travailler en famille. Avec, quand même une grande différence : en général, nous sommes libres d’aller et venir où nous le souhaitons. Et maintenant que nous avons retrouvé cette liberté, nous comptons bien en profiter à nouveau, en toute sécurité… s’est imposé comme une solution possible, à la fois pour nos déplacemen­ts profession­nels et pour emmener la famille dans nos bagages. Nous avons testé, aimé et tout de suite investi dans un premier véhicule. La première fois que nous sommes partis avec notre maison sur le dos, c’était à Beauduc, en Camargue. Même si cela n’était pas le bout du monde, cela y ressemblai­t ! Nous avons très vite été séduits par ce mode de déplacemen­t, et pas seulement pour des raisons profession­nelles. Alain et moi sommes très sportifs. Nous aimons les sports de glisse, comme le kitesurf, par exemple. Pour cela, il fallait trouver des plages avec beaucoup de vent. Et grâce au camping-car, nous avions, sur place, un endroit protégé où donner le biberon. Les enfants ont grandi, le camping-car et les distances parcourues aussi. Récemment, nous sommes allés jusqu’en Norvège, le long des fjords. Magique ! Un jour, mon fils s’est réveillé et m’a demandé dans quel pays nous étions. Contrairem­ent à l’avion, le trajet est source de découverte­s et enrichit vraiment le séjour. Avec les enfants, nous avons parcouru quasiment tous les pays d’Europe, du Danemark au Portugal, en passant par la Suède, la Croatie ou l’Italie. L’hiver, nous partons à la montagne. Nous avons même créé un site* et nous parlons de nos voyages sur les réseaux sociaux. Parfois, j’ai une excuse ou un rendez-vous profession­nel. Mais dès que les enfants ont des vacances, nous nous échappons. Avec eux, nous avons même poussé jusqu’au Maroc et traversé l’Atlas.

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