Parer les risques de la plongée
Quand on multiplie les baignades, l’otite n’est pas rare, surtout si l’on reste longtemps en immersion pour observer les fonds. L’humidité permanente et la pression favorisent l’otite externe (quand la peau humide du conduit auditif gonfle, s’irrite et que l’infection se développe) ou moyenne (si l’atteinte est plus profonde, avec un écoulement à l’arrière du tympan et une douleur constante). Pour prévenir, on limite le temps passé sous l’eau, et l’on sèche bien le conduit en sortant. Et en descendant pour plonger, même à 2 ou 3 mètres, on équilibre les oreilles en effectuant la manoeuvre de Valsalva
(se boucher le nez et souffler en bloquant sa respiration). Cela évite les douleurs et la rupture possible de la membrane.
Gare aux vrais accidents de plongée : ils peuvent être de nature mécanique (variations de pression entraînant des barotraumatismes des sinus, des oreilles, des poumons…), ou bien d’ordre toxique (ivresse des profondeurs, intoxication au monoxyde de carbone…), ou encore biophysique (accident de décompression). Au-delà de la baignade avec masque et tuba, il faut être initié à la plongée par un professionnel. Les modalités de descente, de remontée, et l’usage des bouteilles d’oxygène ne s’improvisent pas.
On évite aussi de s’égarer : il faut s’ancrer correctement à l’aide d’une bouée visible en surface, dans tous les cas, on évite de plonger seul.