Maxi

Elle a monté un commerce ambulant de produits locaux “J’offre aussi à mes clients des moments de conviviali­té !”

Parce ce qu’elle conservait la nostalgie de l’ambiance qui accompagna­it le commerce ambulant où sa grand-mère faisait ses courses, Adeline a décidé de prendre la relève en proposant des denrées régionales.

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J’espère que les personnes qui viennent s’approvisio­nner auprès de mon commerce ambulant y trouvent le même plaisir que ma grand-mère et ses amies quand elles faisaient de même en leur temps. Je me souviens encore avec émotion de ces moments de conviviali­té, car le mercredi, ma grand-mère m’emmenait faire les courses au camion pour acheter le poisson frais, la viande, les légumes, les fruits et autres produits d’épicerie qu’elle et mon grand-père allaient consommer dans la semaine. Avec ses voisines, elles se donnaient rendez-vous pour passer une petite heure ensemble et discuter de tout et de rien. C’était si chaleureux ! Le « monsieur du camion » nous donnait souvent, à moi et aux autres enfants présents avec qui je jouais, un bout de jambon ou de saucisson, un biscuit… j’avais mal partout… Après le diagnostic de burn-out, je suis restée un an en convalesce­nce. J’ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire dans ma vie et, surtout, ce que je ne voulais plus : je ne voulais plus de mon métier et de la pression qui l’accompagna­it. C’est alors que le camion ambulant rempli de bonnes victuaille­s a ressurgi de ma mémoire. jamais donné suite à mes appels, d’autres ont accepté de me vendre leurs surplus, c’est-à-dire la marchandis­e qui n’était pas déjà réservée par les centrales d’achat et les coopérativ­es. C’est ainsi que j’ai acheté mon premier stock avec les petites économies que j’avais alors. Avant cela, j’avais démarché des clients potentiels sur les tout-petits marchés des villages alentour. Eux aussi avaient envie de soutenir les agriculteu­rs du coin !

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