En cinq mois, mon activité a pris de l’ampleur : les producteurs m’ont vite fait confiance
et se sont mis à me réserver un stock hebdomadaire que je payais à la fin du mois. Et du côté des clients, la même relation s’est mise en place. Mais je n’oubliais pas pour autant mon idée de camion ambulant. Seulement, il me fallait des fonds que je n’avais pas. En mai 2018, alors que j’en parlais avec une cliente, celleci m’a suggéré de contacter la sénatrice des Yvelines, également présidente de l’Adadsa*, une association qui accompagne les adhérents dans le montage des projets et dans la recherche de financements. Grâce à eux, j’ai obtenu une subvention, un crédit à la banque et j’ai pu démarcher les constructeurs de camion pour trouver celui à qui j’ai confié les aménagements intérieurs : il me fallait des étagères de présentation, une partie réfrigérée, un comptoir pratique… Tout cela a pris une bonne année, durant laquelle j’ai continué mes livraisons mais également contacté les maires des villages alentour