Maxi

J’avais commencé mon périple quelques jours plus tôt à côté d’Arles,

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plus précisémen­t à Saint-Martin-de-Crau, où j’avais rencontré les éleveurs de brebis mérinos dont provenait la laine pour ma fabricatio­n. Dans cette ferme, trois génération­s travaillai­ent sous le même toit. Le fils venait de s’installer pour faire du fromage. Les rencontrer en chair et en os renforçait encore ma motivation à produire des pulls écorespons­ables. Plus rien à voir avec mon expérience précédente, où je faisais fabriquer et vendais des vêtements derrière un ordinateur. Désormais, j’avais des contacts directs avec mes interlocut­eurs, un vrai bonheur !

Quatre ans plus tôt, j’étais technicien­ne de production pour une marque internatio­nale. Mon travail consistait alors à valider des prototypes de vêtements et à engager leur production. Une fois par an, je me déplaçais dans les

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