Maxi

À l’âge de 5 ans, je disais déjà que je voulais devenir « camilleuse ».

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Je suis tombée dans les fards et les couleurs quand j’étais toute petite. Comme beaucoup de petites filles, j’ai eu des « têtes à coiffer » et à maquiller pour Noël sur lesquelles j’ai commencé à m’entraîner. Mais les années ont passé et cette passion ne m’a jamais quittée. Mon père était médecin et ma mère avait ouvert un institut de soins dans la cuisine de son cabinet. Ils auraient sans doute aimé que je fasse de plus longues études, mais je n’étais pas très scolaire. En seconde, on m’a proposé de redoubler dans une pension de jeunes filles. Cependant, quand la directrice nous a annoncé que le maquillage et les bijoux étaient interdits, j’ai convaincu mes parents d’arrêter les frais ! Ils m’ont alors fait confiance et laissé intégrer une école d’esthétique-maquillage, et mon avenir profession­nel s’est enfin éclairci. J’ai tout de suite travaillé et su où je voulais aller. Après mes études, j’ai eu une première expérience dans la mode, par exemple. Or, au bout d’un mois, j’avais compris que, humainemen­t, cela ne

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