Maxi

Trois mois après mon retour, alors que ma collection était au complet, mon agent commercial n’avait rien vendu.

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En fait, elle n’était pas vraiment celle qu’elle avait prétendu être, donc j’ai dû me débrouille­r seule pour commercial­iser ma marchandis­e. Cela a été une grosse déception, mais en participan­t à des salons, des exposition­s, des marchés d’artisans, en démarchant des boutiques, je parviens à faire vivre ma marque. De même, j’ai un site Internet sur lequel on peut commander**. Chaque année, j’essaie d’aller à Madagascar pour former de nouveaux arrivants, prendre des nouvelles des uns et des autres : certains arrêtent et partent travailler ailleurs, sur d’autres continuent. Aujourd’hui, j’aimerais trouver un agent commercial pour vendre davantage et augmenter ainsi le nombre des artisans malgaches. J’aimerais aussi pouvoir financer la scolarité des enfants de ceux que je forme. Il y a tant à faire…

Les faits cités et les opinions exprimées sont les témoignage­s recueillis dans le cadre d’enquêtes effectuées pour réaliser ce reportage. Rapportés par Maxi, ils n’engagent que les témoins eux-mêmes.

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