POUR UNE m SEMAINE

Pour la deuxième année, Bauer Media France, éditeur de votre magazine préféré, a organisé un concours du marchand de journaux dont les ventes de k ont le plus progressé l’été dernier. Le challenge ? Mettre le mieux en valeur dans leur vitrine, décorée à leur guise. Et c’est Madame Estelle Beller, Tabac Beller, 16, rue Principale, à Roeschwoog, qui a gagné, remportant une dotation de 1000 € ! Nous avons rencontré l’heureuse lauréate. D’OÙ VOUS VIENT CETTE PASSION POUR LA PRESSE ?

C’est vraiment une histoire familiale, puisque le magasin appartenait à ma grandmère ! Ma mère l’a repris en 1978, puis ça a été mon tour en 1994. Ma grand-mère me disait souvent qu’elle me voyait reprendre la boutique. Elle avait raison ! J’allais toujours lui rendre visite après l’école, je m’asseyais à côté d’elle sur un tabouret, je l’écoutais discuter avec les clients… J’ai d’ailleurs gardé précieusement ce fameux tabouret que j’ai fait restaurer. C’était important de conserver un souvenir d’elle.

VOTRE RÉACTION QUAND VOUS AVEZ APPRIS QUE VOUS ÉTIEZ LA LAURÉATE ?

J’étais étonnée, j’ai même cru à un canular ! Je ne pensais pas, avec un petit magasin à la campagne, gagner un concours. Mais j’étais très heureuse car cela prouve que le travail peut porter ses fruits… Je mets toujours Maxi en vitrine, ainsi que Télécâble Sat Hebdo, du même groupe de presse. Ce sont des magazines qui se vendent bien. Je me garde toujours un exemplaire de Maxi pour pouvoir le lire plus tard. J’aime le fait qu’il soit très varié, que l’on y trouve des recettes, des bonnes idées, des astuces pratiques pour la maison, des reportages, des histoires vécues. C’est aussi ce qui plaît à mes clients, et ils y sont très fidèles !

À QUOI RESSEMBLE VOTRE VIE DE MARCHANDE DE JOURNAUX ?

C’est un métier très prenant. J’ai des journées XXL, mais j’aime le contact avec les clients, j’aime les aider, les conseiller… Ils disent généralement, de mon employée et de moi, que nous sommes serviables et accueillantes. Ma grande satisfaction, c’est que, lorsqu’un client sort du magasin, il ait envie d’y revenir.