Quels examens pour faire le point ?
Consultez un médecin avant d'essayer n'importe quel complément alimentaire.
Un dosage ponctuel du cholestérol : il renseigne sur l’état de santé général et permet de dépister une hypercholestérolémie familiale ou de révéler une hypothyroïdie qui augmente le taux de cholestérol.
Un examen clinique : prise de la tension artérielle et évaluation du poids, du tour de taille, du régime alimentaire, de la sédentarité, du tabagisme, de la consommation d’alcool pour repérer des facteurs de risque.
Un bilan des artères si nécessaire : échographie des carotides, angioscanner coronaire (non invasif), voire coronarographie (invasive) afin de détecter un éventuel rétrécissement et des plaques en formation.
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en fonction du profil global du patient, des autres paramètres et de son âge, car en manquer est aussi préjudiciable. »
Que penser du “bon” et du “mauvais” cholestérol Il n'existe pas deux molécules distinctes, seulement des moyens de transport différents dans l’organisme : le HDL fait référence aux lipoprotéines de haute densité qui ramènent vers le foie un surplus de cholestérol accumulé dans les organes pour y être détruit, et le LDL aux lipoprotéines de faible densité qui distribuent l’excès de cholestérol aux organes. C’est lui que l’on qualifie de « mauvais », favorisant la formation de plaques d’athérosclérose.
Tout le monde ne s'accorde justement pas sur point, car on
ne trouverait qu’une faible proportion de corps gras, et de cholestérol en particulier (10 % seulement), dans les artères bouchées en cas d’accident cardio-vasculaire. Beaucoup de victimes d’infarctus ont d’ailleurs un taux de cholestérol normal. De même, l’occlusion d’une artère coronaire, générée par la formation d’un caillot de sang, résulterait surtout de l’agrégation de plaquettes sanguines (composante du sang intervenant dans la coagulation), de la solidification du caillot, et du déséquilibre du dispositif naturel anti-caillot. Cela ne dépendrait donc pas vraiment du taux de cholestérol, mais plutôt du mode de vie.
Pas de traitement systématique
Faire baisser à tout prix le mauvais cholestérol par des médicaments reviendrait à se tromper de coupable. Un traitement hypolipémiant (qui abaisse de type de cholestérol) n’est d’ailleurs plus recommandé en première intention, surtout en l’absence d’antécédents cardiovasculaires. Et dans tous les cas, il ne dispenserait pas d’une prise en charge globale pour faire baisser les vrais facteurs de risque cardiovasculaires, en soignant essentiellement l’hygiène de vie.
Au programme, et quel que soit son taux de cholestérol : arrêt du tabac et de l’alcool, activité physique quotidienne, gestion du stress (méditation, qi gong ou autre) et alimentation proche du régime méditerranéen. L’observation de toutes ces recommandations peut d’ailleurs se traduire par une baisse du cholestérol, « et sans se priver de tout à table, la diététique n’ayant qu’un effet limité, sauf en cas de dyslipidémie mixte (excès de LDL et triglycérides) nécessitant un régime spécifique », ajoute le Dr Nys***. Il rappelle d’ailleurs que seulement 30 % du cholestérol est apporté par l’alimentation, le reste étant produit par le foie. Pour un bénéfice alimentaire profond, il faudrait surtout augmenter les graisses poly-insaturées telles que les oméga-3, mais limiter les graisses animales et transformées, ainsi que les aliments d’indice glycémiques élevés (pain blanc, riz à cuisson rapide, céréales industrielles…).
Aider ponctuellement un membre de la famille ou un ami en lui prêtant de l'argent semble naturel. Des précautions s’imposent toutefois afin que tout soit clair entre vous, mais aussi avec le fisc. Une déclaration au service des impôts est donc obligatoire. Dans un souci d’allégement des formalités, celle-ci ne doit désormais être faite que pour une somme supérieure à 5 000 € et non plus 760 € comme cela était le cas jusqu’alors ! L’emprunteur doit fournir l’imprimé n° 2062 (impots.gouv.fr) en même temps que sa déclaration de revenus, sous peine d’amende. Arrêté du 27/09/2020.