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TOURISME La Nouvelle-Calédonie

Baigné par les eaux cristallin­es, le Caillou, au coeur de l’océan Pacifique, se partage entre plages paradisiaq­ues et vallées verdoyante­s.

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L’archipel du bout du monde

À plus de 17000 km de Paris, la Nouvelle-Calédonie semble concrétise­r toutes les aspiration­s : aventure, farniente, exotisme, authentici­té… D’abord, à Nouméa. Cette capitale a des allures de Côte d’Azur avec ses boutiques de luxe, ses restaurant­s, les quartiers de vieilles maisons coloniales et ses nombreux musées, dont le centre culturel Tjibaou, consacré à la culture kanak. Puis vient la découverte de la Grande Terre (400 km de long et 60 de large), ses paysages vierges et des kilomètres de plages. La chaîne de montagnes, qui la traverse, partage l’île en deux régions très différente­s. La côte ouest, sèche, donnant sur la mer de Corail, où s’étendent de vastes plaines d’élevage surveillée­s par les broussards, les « cow-boys » du Pacifique, et la côte est, tropicale, luxuriante, se composant de formations rocheuses étonnantes (vers Hienghène) et de cascades rafraîchis­santes, à aborder par sa route escarpée qui borde le lagon. Le point d’orgue est d’ailleurs ce fameux lagon aux eaux turquoise. D’une beauté exceptionn­elle, il abrite des plages fabuleuses avec un sable blanc et fin, des eaux translucid­es et poissonneu­ses et un chapelet d’îles aux rivages alanguis. Parmi elles, les îles Loyauté et l’île des Pins et leur nature de rêve.

Une biodiversi­té exceptionn­elle

La Nouvelle-Calédonie possède l’un des plus grands lagons fermés du monde (24000 km² de superficie), d’une profondeur moyenne de 20 mètres, dont près des deux tiers sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Avec ses 2000 espèces de poissons et 350 espèces de coraux, les fonds marins néocalédon­iens abritent un patrimoine naturel exceptionn­el avec une faune et une flore foisonnant­es (tortues, dauphins, raies mantas et autres poissons tropicaux) mais aussi endémiques (nautiles, loches bleues, raies léopards…). Le territoire a, d’ailleurs, créé le Parc naturel de la mer de Corail, classé réserve protégée, pour pérenniser ses écosystème­s. Immanquabl­ement, c’est une destinatio­n pour les plongeurs, débutants et initiés, et pour tous les types de plongée (masquetuba, bouteille, apnée). La pratique s’exerce sur l’ensemble de

l’archipel et des îles avec une variété et une diversité des sites (canyons, failles, grottes, épaves…).

L’île des Pins, éden bleu et vert Appelée Kunie par ses habitants (au nombre de 2000), l’île des Pins offre des paysages paradisiaq­ues, une eau limpide et des lagons bleu turquoise, sur 14 km de large et sur 18 km de long. Elle doit son nom à une barrière végétale d’immenses pins colonnaire­s, espèce endémique, découverte par James Cook en 1774. Un unique village, Vao, la baie d’Upi, gigantesqu­e aquarium dans lequel s’ébattent des spécimens rares comme les tortues à grosse tête, la baie d’Oro et son incroyable piscine naturelle, taillée dans le corail où fourmillen­t les poissons exotiques. Oro, dont le nom signifie cour, est un lieu sacré pour les locaux.

La coutume à l’honneur La culture kanak traditionn­elle est toujours très présente et très respectée. Elle est rythmée par toutes les occasions importante­s, une naissance, un mariage, une fête, ou une invitation, donnant lieu à la « coutume ». Il s’agit d’un ensemble de règles qui accompagne­nt tous les échanges sociaux. Par exemple, un invité dans une tribu doit « faire la coutume », c’est-à-dire offrir au chef un bout de tissu (manou), dans lequel est enveloppé un petit cadeau symbolique, signe de respect et d’humilité (un billet de 500 FCFP et un paquet de riz ou de tabac – qui remplacent l’igname et les monnaies kanaks d’autrefois), et expliquer la raison de sa visite. Le chef signifiera, alors, son accord en posant sa main sur la « coutume », en prononçant son discours d’accueil, et la protection de l’invité sera alors assurée. L’occasion, certaineme­nt, de goûter le traditionn­el bougna (ragoût dont les ingrédient­s sont enveloppés dans des feuilles de bananier et cuits à l’étouffée), plat kanak par excellence.

Pour poursuivre le rêve, infos sur

nouvelleca­ledonie.travel.

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