Maxi

˝ Faire ma part me rend fière ˝

Évelyne, 60 ans

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Jusqu’à l’an dernier, la transition écologique me faisait peur. Je me sentais complèteme­nt impuissant­e devant les problèmes environnem­entaux, mais aussi angoissée. J’éteignais vite la télévision, pour ne pas me stresser davantage. Que faire, seule, à mon petit niveau ? Je me sentais ridicule d’avoir envie d’agir, sans vraiment savoir comment, et n’osais pas en parler autour de moi. Il me semblait que je ne serais pas comprise par mon mari ou mes enfants. La lecture de blogs, ainsi qu’un atelier de sensibilis­ation m’ont cependant convaincue de la nécessité de changer: cette année, je limite les emballages et privilégie les produits français! Depuis que j’ai fait mes premiers efforts (hier, j’ai amené mes boîtes chez mon boucher, hésitante… mais je l’ai fait!), je me sens déjà un peu moins oppressée. Les maux de ventre que j’avais après avoir vu les nouvelles ou les cauchemars que je faisais sur la fin du monde ont d’ailleurs disparu. Désormais, je ferai ma part et cette résolution me rend fière.

J’avais aussi des idées préconçues sur ma famille, qui a accueilli mon projet avec bienveilla­nce. Son soutien me motive pour progresser !

L’avis de la psy

Le témoignage d’Évelyne est intéressan­t parce qu’elle parvient à bien verbaliser son anxiété et sa culpabilit­é. Évelyne entretenai­t aussi des croyances fausses sur ses proches : elle anticipait le fait de ne pas être comprise et cette crainte du jugement l’empêchait d’agir. On voit bien qu’à partir du moment où elle s’est sentie légitime pour avancer (grâce à ses lectures et à l’atelier organisé près de chez elle), ses doutes se sont évanouis et elle a osé lever les barrières qu’elle s’imposait elle-même. En prenant cette décision, elle a réglé son sentiment d’impuissanc­e et c’est pour cela qu’elle se sent mieux. Maintenant qu’elle croit en son projet, elle arrive à communique­r avec ses proches et devient une personne inspirante pour eux !

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