SANTÉ 10 solutions contre le mal de tête
La tête lourde, de plus en plus douloureuse… Ces conseils vous aideront à faire barrage en douceur à la céphalée ou à la migraine qui s’installe.
Les vraies migraines, souvent unilatérales et pulsatiles, ou les céphalées de tension, plus diffuses et tenaces, sont traitées par des médicaments de plus en plus efficaces. Il est important d’en parler au médecin si les épisodes se répètent et s’intensifient, afin de bénéficier d’un traitement ciblé, mais il existe aussi des solutions complémentaires, issues des médecines naturelles ou du respect d’une hygiène de vie plus adaptée, permettant de limiter le recours à la chimie. Elles sont plus ou moins efficaces d’une personne à l’autre, selon le moment et en fonction de la nature des maux de tête. Il faut parfois tâtonner pour trouver ce qui soulage le plus. On vous met sur la piste.
Un peu de fraîcheur
Le froid a un effet décongestionnant immédiat qui peut grandement apaiser et limiter l’intensité du mal de tête. Surtout si celui-ci est favorisé par une atmosphère surchauffée. Il faut déjà veiller à baisser le thermostat pour dormir et ouvrir les fenêtres quand
les nuits sont douces. Dans la journée, on peut également se masser les tempes avec un peu de baume du Tigre, fortement concentré en menthe poivrée et eucalyptus. Et si la douleur est plus localisée autour des yeux, un masque gel, préalablement refroidi au réfrigérateur, peut vous apaiser. Le temps de faire une petite pause souveraine, les yeux fermés, en respirant calmement.
Un sommeil bien réglé Les trop courtes ou, au contraire, longues nuits occasionnelles ne valent rien de bon aux migraineux. Car le manque ou l’excès soudain de sommeil sont des facteurs déclenchants des épisodes douloureux. Le soir, mieux vaut éviter les soirées prolongées à répétition, et le matin, on oublie les grasses matinées dans les périodes sensibles, quitte à mettre le réveil le weekend pour se lever quasiment à la même heure qu’en semaine. Le vrai luxe, en cas de fatigue, c’est la sieste, et pas trop longue non plus.
Des auto-massages
relaxants
Vous sentez des points douloureux, çà et là sur le crâne ? C’est typique des céphalées de tension. Sans attendre que la pression monte, massez la tête de manière à libérer les zones congestionnées. Bien assise, les coudes en appui sur une table, la tête légèrement penchée vers l’avant,
plaquez l’extrémité des doigts pour effectuer de petites pressions circulaires fermes, depuis le bas vers le haut du crâne, en insistant sur les points sensibles.
De la caféine aux premiers signes
Un bon expresso, un thé, ou même un simple coca apportent une dose de caféine, qui permet de contracter les vaisseaux sanguins du cerveau. À prendre assez tôt, quand le mal de tête pointe, et sans en abuser non plus. Cette substance a si bien fait ses preuves chez les migraineux, qu’elle rentre dans la composition de certains antalgiques. Mais attention aux périodes de sevrage chez les grands buveurs de café. Diminuer brutalement les doses, comme cela arrive en vacances ou, même, le week-end, peut favoriser un effet rebond des migraines.
L’aide de l’ostéo Tensions musculaires dans le haut du dos, nerf pincé, contractures maxillaires en cas de bruxisme… peuvent être la cause de maux de tête. Les manipulations douces de l’ostéopathe aident souvent à libérer toute cette zone pour apaiser progressivement. Il saura décontracter les points stratégiques, travailler sur le plan énergétique. Mais pour agir sur les cervicales elles-mêmes, il devra être médecin et s’appuyer sur des radios de contrôle préalables.
L’apport de la sophrologie
Si l’on peut facilement faire le lien entre stress et migraine, lâcher prise pour de bon n’est pas évident et cela s’apprend, par exemple avec l’aide d’un(e) sophrologue. Le praticien aide à repérer les contextes qui favorisent le déclenchement des céphalées pour agir vite grâce à des outils de relaxation, de respiration, de méditation… À froid, on peut s’exercer à identifier une zone de confort, comme celle que procure le souvenir d’une situation où l’on s’est senti bien. Il s’agit de repérer les sensations douces associées (le contact de l’eau ou du sable, une saveur, une odeur…), afin de mobiliser positivement les sens sollicités par ces pensées. À refaire au moment d’une crise pour se décentrer de la sensation pénible. Cela ne peut faire que du bien !
Une alimentation
adaptée
Certains produits sont mis à l’index par les migraineux, comme le chocolat, les fromages un peu faits, la charcuterie, le glutamate, l’aspartame et, bien sûr, l’alcool… À chacun sa petite liste d’indésirables et, même si leur effet propre n’est pas toujours prouvé, autant limiter leur consommation. L’essentiel serait surtout d’éviter les aliments ayant un effet inflammatoire, comme la viande rouge en excès, la friture, les produits ultra-transformés… On augmente plutôt la proportion de fruits et légumes au menu.
Des plantes apaisantes
au long cours
Si le stress, l’anxiété, les petits coups de déprime sont des facteurs aggravants de la migraine, misez sur les trésors de la phytothérapie, d’action profonde et longue, avec une petite cure de millepertuis et de camomille. Et pour un effet plus spécifiquement anti-inflammatoire, pensez à l’harpagophytum et à l’onagre (en gélules ou teinture mère). Il faut prolonger le traitement plusieurs jours, idéalement sur les conseils du pharmacien, pour en mesurer l’effet et réduire la fréquence des maux de tête.
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