AVANTAGES, PRIVILÈGES... ILS SONT DÉCONNECTÉS DE LA VIE NORMALE
d’ajouter encore bon nombre d’autres avantages, comme l’indemnité de fin de mandat pour les députés non réélus aux élections générales qui, pendant 6 mois, peuvent percevoir une indemnité égale à l’indemnité parlementaire de base, ou encore en cas de cessation du mandat, l’Assemblée nationale prend en charge les dépenses des frais de mandat pendant trois mois suivant la fin du mandat (loyer, taxes et impôts afférents à l’occupation du local, frais d’assurances, dépenses d’eau et d’électricité, de chauffage, de télécommunications, ainsi que frais d’installation, réparations locatives et éventuels frais d’agence, carburant, entretien du véhicule, réparations, assurances, frais de stationnement et de péages…) la liste est très longue! Gageons que chacun d’entre eux participe, comme les chefs d’entreprises, à la “solidarité nationale” sur leur rémunération au moins à hauteur de 16%, soit 84% de leur salaire net comme tous les salariés réunionnais au chômage partiel. Une pétition à l’initiative de Contribuables Associés circule en ce sens.
“16% appliquée à tous les revenus des hauts fonctionnaires dépassant 5.496,71€. Cette participation sera reversée au fonds de solidarité des artisans, commerçants, professions libérales et TPE en difficulté”, selon l’organisation. Un appel à la solidarité de tous, y compris celle des députés, à l’exemple de celle, incroyable, du
Les députés de La Réunion peuvent accéder à l’une des 51 chambres de la Résidence de l’Assemblée Nationale située dans l’immeuble Jacques Chaban-Delmas
secteur privé, avec des patrons de grandes entreprises allant jusqu’à renoncer à 25% de leur rémunération, au nom de cette solidarité.
Bref, si un inspecteur des services fiscaux faisait une enquête sur le train de vie d’un député par rapport à sa rémunération officielle, il en tomberait de sa chaise. Pour un même cas dans le secteur privé, ces mêmes inspecteurs n’hésiteraient pas à établir un redressement fiscal salé. “C’est le prix de l’indépendance et de la dignité de la fonction”, indique l’Assemblée nationale en guise de justification. L’obligation de soumission fiscale du secteur du privée doit faire face à l’opulence des législateurs. Avant, les politiciens aimaient opposer deux mondes, celui des riches et celui des pauvres. Désormais, le monde a changé, il y a ceux qui paient de l’impôt et ceux qui en vivent!