L’Éléphant Bleu s’installe sur l’île
FRANCHISE Déjà leader sur le marché du lavage de véhicule avec plus de 520 centres, voici que l’Éléphant Bleu pose ses valises à La Réunion, avec un premier centre de lavage à Saint-André.
C’est dans la zone d’activité de la Cocoteraie que le premier centre de lavage automobile l’Éléphant Bleu s’est installé. Cette enseigne 100% tricolore leader sur le marché, s’implante à La Réunion, via le franchisé Manutention de La Réunion. Un deuxième centre devrait ouvrir dans les semaines qui viennent dans le secteur de l’Éperon à Saint-Gilles les Hauts.
Un procédé écologique
L’Éléphant Bleu réussit à convaincre grâce à ses pratiques respectueuses, à la fois des véhicules, mais aussi de l’environnement. “Le centre de l’Éléphant Bleu à SaintAndré est le seul des 520 centres que compte la marque en France à disposer de panneaux solaires, permettant ainsi d’offrir en sortie de lavage une eau à 60 degrés pour les pistes hautes pressions” se félicite M. Timol, directeur de la franchise Manutention de La Réunion.
Le savon utilisé est aussi à 85% biodégradable et la totalité des déchets émis sont traités. Le franchisé sur l’île, Manutention de la Réunion, souhaite faire un maillage rapide de l’île afin de proposer ce service Premium et accessible à tous les Réunionnais.
C’était l’une des nombreuses théories du complot qui a vu le jour lors du confinement et la crise sanitaire de la Covid-19. Sur les réseaux sociaux, en France comme ailleurs en Europe et aux États-Unis, on a vu des vidéos, des cartes, des textes qui liaient la pandémie de la Covid-19 au déploiement des antennes 5G dans le monde.
Certains, comme Thomas Cowan, chantre de la médecine alternative anthroposophie, affirme que le virus est directement lié aux ondes 5G, comme une sorte d’empoisonnement de l’organisme, d’autres qui disent que l’épidémie est une mascarade permettant aux différents gouvernements de déployer les antennes, sans que les gens y prêtent attention (lire encadré). “Entre l’inquiétude d’une nouvelle technologie et l’inquiétude d’une épidémie, il n’est pas étonnant de voir ce genre d’idées émerger, et de voir que ces publications trouvent autant d’écho sur les réseaux sociaux” analyse Sami Acef, journaliste à l’AFP, spécialiste des fake news.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déplorait elle-même, en février 2020, le manque de données sur la 5G, sur les effets potentiels de la 5G, que ce soient les conséquences au niveau sanitaire que les conséquences au niveau environnemental. Pour certains, il est donc légitime d’avoir des inquiétudes sur la question. D’autant que les fausses informations n’ont pas attendu la crise sanitaire de la Covid-19 pour pulluler sur le sujet.
Dès 2017, et l’annonce du déploiement de la 5G en France, nombreux étaient les usagers, les associations de consommateurs, les experts en tout genre à s’interroger sur la nocivité de ces ondes. L’inquiétude liée aux ondes émises par les téléphones n’est pas nouvelle, puisqu’on s’en préoccupait déjà à leur apparition. L’INA regorge de vidéos qui traitent du sujet, “Alerte au téléphone por
table, le risque cancérigène serait accru depuis dix ans” annonçait Élise Lucet alors présentatrice du 20 h de France 2, en 2008.
Ce serait le risque de tumeur cérébrale, en particulier, qui attirerait l’oeil des scientifiques et des experts lorsque l’on parle des ondes électromagnétiques et qui revient particulièrement lorsque l’on parle d’opposition à la 5G. Cette opposition se résume dans le “5G Appeal, rapport Bio Initiative”, une pétition signée par des milliers de personnes, dont des scientifiques, pour suspendre le déploiement de la 5G, dans laquelle les signataires commencent leur argumentation en montrant que le nouveau réseau, qui aura une plus faible portée, obligerait à installer plus d’antennes relais et exposerait la population aux ondes de manière exponentielle (lire encadré).
Certes, la 5G utilisera des ondes de fréquences plus élevées qu’aujourd’hui, ce qui réduirait leur portée, mais les pylônes ne devraient pas envahir le territoire pour autant. Des antennes 3 et 4G seront réutilisées, et surtout, la 5G comme son réseau prédécesseur devra respecter des normes d’émissions maximales. Il est donc exagéré de parler d’exposition massive à laquelle le consommateur ne pourra se soustraire.