Pour la reconnaissance de toutes les compétences
Portée par le GIP FCIP et ses partenaires, l’ambition “badger La Réunion” vise à favoriser la reconnaissance des compétences formelles et informelles, au travers d’outils innovants : les open badges.
du récepteur et de l’émetteur du badge, critères d’attribution, preuves justifiant de son attribution), c’est l’ensemble des compétences, expériences et parcours du bénéficiaire qui devient aisément lisible par les recruteurs.
Le caractère innovant de l’outil réside dans le fait que le badge n’est pas délivré par l’organisme de formation. C’est l’apprenant qui en fait la demande et le créateur du badge qui vérifie que ce dernier répond bien aux critères d’attribution. En outre, l’attribution du badge ne dépend pas du seul organisme de formation, mais d’un ensemble de partenaires ayant travaillé à la coconstruction de ses critères ou à l’évaluation.
Plus détaillés qu’un CV classique, ces images numériques collectionnables, permettent d’afficher un profil en constante évolution. “Au-delà d’être extrêmement valorisant pour les apprenants, notamment ceux engagés dans un parcours de recherche d’emploi, les open badges permettent de mieux cerner les attentes des entreprises dans le cadre de leurs recrutements” explique Céline Puigmal.
Lancé sur le territoire en 2019, le dispositif a d’ores et déjà abouti à la création de plus de 80 badges, dans des secteurs aussi variés que le pilotage de drone, la pâtisserie ou encore la climatisation avec la co-construction récente par les groupes de transports BCI et Moolan, le Pôle Emploi et le réseau FTLV Réunion, d’un badge “Climatisation Bus niveau 1”. Un travail a également été initié avec l’université car ce qui fait la force des Open-Badges, c’est l’écosystème au sein duquel ils sont utilisés.
“Toute organisation/entreprise désireuse de participer au projet est invitée à s’approprier l’outil en définissant ses propres critères et ses propres badges. L’idée n’étant pas de délivrer ses badges chacun dans son secteur, mais bel et bien de s’entendre de manière collégiale, sur la reconnaissance des compétences et des savoir-être. Une façon d’oeuvrer collec-tivement pour la valorisation du territoire à travers ses talents et générer des ressorts de motivation destinés à favoriser l’acquisition de compétences, en même temps que construire des ponts entre les réseaux d’employeurs et les apprenants” termine Céline Puigmal.